A l’occasion de la semaine européenne de sensibilisation à l’arrêt cardiaque, des formations aux gestes qui sauvent pour le grand public et une conférence sur la prise en charge des arrêts cardiaques ont organisés à l’hôpital européen Georges-Pompidou AP-HP, mardi 17 et mercredi 18 octobre 2017.
A l’occasion de la semaine européenne de sensibilisation à l’arrêt cardiaque, le Centre d’expertise mort subite - AP-HP/Inserm/Université Paris-Descartes – a organisé à l’hôpital européen Georges-Pompidou AP-HP, les mardi 17 et mercredi 18 octobre 2017, des formations aux gestes qui sauvent pour le grand public et une conférence pour présenter le bilan de ses six années d’activités, ainsi que les avancées et nouvelles perspectives identifiées en matière de prise en charge des arrêts cardiaques.
En France, environ 40 000 arrêts cardiaques (mort subite de l’adulte) surviennent par an, avec une survie de seulement 5%. Le massage cardiaque doit être réalisé le plus précocement possible afin d’augmenter les chances de survie de la personne victime d’un arrêt cardiaque. Or il n’est pratiqué que dans un tiers des cas.
Une meilleure « chaîne de survie »
Le Centre d’Expertise Mort Subite repose sur une équipe multidisciplinaire - AP-HP/Inserm/Université Paris-Descartes – qui réunit des acteurs du secteur pré-hospitalier, du soin, de la formation et de la recherche en vue d’améliorer le pronostic des patients victimes d’arrêt cardiaque.
En six ans, les pratiques des équipes d’urgences pré-hospitalières, l’organisation des soins hospitaliers, mais aussi l’accompagnement des victimes et de leurs familles ont beaucoup évolué. La sensibilisation du public, notamment par le biais de collaborations avec différentes associations, a aussi permis d’améliorer l’ensemble de la « chaîne de survie ».
