Des chercheurs de l’AP-HP, de l’Inserm, des Instituts Gustave Roussy, Curie et du Centre Oscar Lambret, coordonnés par le Docteur Cécile Thomas-Teinturier du service d’endocrinologie pédiatrique de l’hôpital Bicêtre se sont intéressés à l’impact de certaines thérapeutiques sur la fertilité des femmes qui sont guéries d’un cancer pédiatrique. Ces recherches réalisées avec le
soutien financier de La Ligue contre le cancer font l’objet d’une publication dans la revue Human Reproduction le 23 mars 2015.
Dans cette étude, les chercheurs ont émis l’hypothèse que les femmes traitées par chimiothérapie avec des médicaments de la classe des alkylants - cyclophosphamide, ifosfamide, procarbazine - pour un cancer dans l’enfance auraient un capital folliculaire diminué bien que leur fonction ovarienne apparente soit encore intacte (cycles réguliers).