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Les enfants nés prématurément en meilleure santé

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Les enfants nés prématurément en meilleure santé
Les enfants nés prématurément en meilleure santé -
Sophie Loubaton

En 20 ans, on constate une nette amélioration de la survie des enfants nés prématurément et une diminution de moitié des séquelles cérébrales à l'âge de 2 ans.

C’est ce que révèle une enquête française menée d’avril à décembre 2011. Les données étaient recueillies auprès de médecins ayant suivi 5000 enfants nés prématurément – entre 22 et 34 semaines de grossesse – et leurs familles. L’objectif général des chercheurs était de mieux comprendre les facteurs associés à la prématurité des enfants, plus précisément à leur devenir neuro-moteur, sensoriel et à leur développement global à 2 ans.

L’étude EPIPAGE-2 a été réalisée par les chercheurs de l’équipe Inserm EPOPé - « Equipe de Recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique » du Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité (CRESS, Unité 1153) à l’Hôtel-Dieu, AP-HP, et du CHU de Lille. Ses résultats ont été comparés à ceux recueillis en 1997 dans une enquête similaire menée dans 9 régions françaises, et publiés dans la revue The British Medical Journal.

Constitution d’un groupe de travail

Entre 1997 et 2011, le taux de paralysie cérébrale a été réduit de moitié chez les enfants grands prématurés. Ainsi, la survie sans séquelles motrices ou sensorielles sévères a augmenté dans toutes les tranches de termes de naissance, en particulier pour les plus immatures. En revanche, la survie générale et surtout sans déficience ne se sont que peu améliorées chez les enfants nés avant 5 mois de grossesse (25 semaines d’aménorrhée).

Depuis la publication des premiers résultats d’EPIPAGE-2, un groupe de travail s’est constitué en France pour réfléchir à la prise en charge de ces enfants nés extrêmement prématurés. Comme 7 autres pays en Europe, la France recommande de ne pas intervenir médicalement pour les enfants nés avant 24 semaines tout en leur offrant des soins dits de "confort".

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du Département hospitalo-universitaire (DHU) « Risques et grossesse ».

La prématurité

Un enfant né entre :
> 22 et 26 semaines d’aménorrhée révolues est « très grand prématuré ».
> 27 et 31 semaines est « grand prématuré ».
> 31 et 34 semaines est « modérément prématuré ».
(22 semaines d’aménorrhée révolues = 20 semaines de grossesse)
Assistance publique Hôpitaux de Paris