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Une étude pour identifier plus rapidement les patients en arrêt cardiaque, sans aucune chance de survie

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Une étude pour identifier plus rapidement les patients en arrêt cardiaque, sans aucune chance de survie -
ChrisChrisW/iStock/Thinkstock

Des équipes pluridisciplinaires (cardiologues, réanimateurs, urgentistes, Samu, pompiers...) AP-HP/Inserm/Université Paris-Descartes ont défini 3 critères permettant d’identifier les patients en arrêt circulatoire n'ayant aucune chance de survie et pouvant être des donneurs potentiels.

Leurs travaux ont été publiés dans la revue Annals of Internal Medicine mardi 13 septembre 2016, et seront présentés lors de la 4ème journée de sensibilisation à l'arrêt cardiaque du 18 octobre prochain. Ils pourraient permettre d’augmenter de manière significative le nombre de patients greffés du rein, dans un cadre législatif bien défini par l’Agence de la biomédecine.  
Lors de la survenue d’un arrêt cardiaque, une prise en charge médicale trop prolongée du patient peut parfois retarder un éventuel don d’organe. Le but de cette étude, menée en collaboration avec l'équipe multidisciplinaire du Centre d'expertise mort subite (AP-HP/Inserm/Université Paris Descartes), a été de définir trois critères objectifs permettant d’identifier de manière précoce des patients en arrêt cardiaque ne présentant aucune chance de survie afin d'assurer une orientation plus rapide vers un le don d’organe, notamment de rein.

Trois critères ont ainsi été élaborés : 

•    L’absence de médecin témoin de l’arrêt cardiaque ; 
•    Et l’absence de rythme cardiaque initial choquable ; 
•    Et l’absence de retour à une circulation spontanée après administration de 3 mg d’adrénaline (médicament permettant de stimuler l’activité cardiaque). 

L’insuffisance rénale chronique est un problème majeur de santé publique qui touche en France entre 1,8 et 2,5 millions de personnes. Il existe approximativement en France 300 000 insuffisants rénaux sévères, dont 12000 sont en attente de greffe. Plus de 800 patients décèdent chaque année par manque d'organe. 

Pour en savoir plus, lire le communiqué de presse

Assistance publique Hôpitaux de Paris