Combattre la terreur par la raison et comprendre dans le détail les phénomènes à l'œuvre aujourd'hui. Les mots d'Alain Fuchs, président du CNRS, après le 13 novembre, résonnent encore. Parallèlement aux études épidémiologiques (voir encadré), et au grand programme de recherche du CNRS « 13 novembre » alliant sciences humaines et neurosciences, l'AP-HP et le fonds MSDAvenir ont lancé l'étude clinique « Paris mémoire vive (Paris MEM) ».
L'objectif : évaluer l'efficacité d'une technique de prise en charge des patients atteints de stress post-traumatique (ESPT), par blocage de la reconsolidation des souvenirs, à l'aide de propranolol, béta-bloquant génériqué. Une technique qui a vocation à devenir un traitement de première ligne, ou au moins une alternative aux thérapies existantes, croit le promoteur de l'étude, le Pr Alain Brunet, de l'université Mc Gill à Montréal.
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