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Etude de l’évolution sur 20 ans de patients victimes d’une maladie coronaire prématurée

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L’équipe de l’Institut de cardiologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP et de Sorbonne Université, dirigée par les Prs Gilles Montalescot et Jean-Philippe Collet au sein du groupe ACTION-Coeur, a mené une étude sur l’évolution sur 20 ans de patients victimes d’une maladie coronarienne prématurée (survenant avant l’âge de 45 ans). Les 880 patients pris en charge dans cinq centres en cardiologie, dont deux à l’AP-HP, ont été inclus dans ce registre exhaustif et prospectif, appelé « AFIJI » pour « Appraisal of risk Factors in young Ischemic patients Justifying aggressive Intervention ». L’analyse des données, réalisée par des équipes de l’unité mixte Inserm UMRS 1166 « Unité de recherche sur les maladies cardiovasculaires et métaboliques » et de l’unité de recherche clinique des hôpitaux Lariboisière-Saint-Louis AP-HP regroupées au sein d’ACTION-Coeur, a mis en évidence la gravité de cette maladie et certains facteurs d’évolution défavorables comme le tabagisme actif, un niveau élevé de LDL-cholestérol, une maladie inflammatoire, ou un antécédent familial.

La maladie coronaire est une maladie qui touche les artères ayant pour fonction d’alimenter le cœur en sang (artères coronaires). Elle est souvent causée par l’athérosclérose, une accumulation de plaques à l’intérieur de la paroi des artères. Cette accumulation rétrécit peu à peu l’intérieur des artères et ralentit le flot de sang.

Durant cette étude, les 880 patients pris en charge dans cinq centres en cardiologie, dont deux à l’AP-HP, ont été inclus dans ce registre exhaustif et prospectif, appelé « AFIJI » pour « Appraisal of risk Factors in young Ischemic patients Justifying aggressive Intervention ».

Les analyses réalisées à parti des données de ce registre ont montré des particularités importantes dans les caractéristiques de ces patients et de leur évolution. Le tabagisme actif, un niveau élevé de LDL-cholestérol et un antécédent familial de maladie coronaire font partie des principaux facteurs de risque identifiés, avec des proportions bien plus importantes que dans les registres habituels de patients coronariens. Elles ont aussi noté que 10 % de ces patients avaient une maladie inflammatoire chronique, facteur majeur d’accélération de la maladie (VIH, maladie auto-immune).

L’analyse a mis en avant le rôle extrêmement délétère de la poursuite du tabac, dont l’arrêt est primordial pour espérer une évolution positive. D’autres facteurs de risque moins bien connus ont été décrits, comme une origine d’Afrique sub-saharienne ou asiatique, ou la présence concomitante d’une maladie inflammatoire chronique.

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