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Etude en vie réelle sur les effets à long terme de la perfusion d'apomorphine chez les patients à un stade avancé de la maladie de Parkinson

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Maladie de Parkinson
Maladie de Parkinson -
Getty Images

L’équipe du service de neurologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP, de Sorbonne Université et de l’Inserm, en collaboration avec le centre hospitalier de Lisbonne, a mené une étude en vie réelle, coordonnée par le Pr Emmanuel Flamand-Roze. Elle a porté sur 110 patients consécutifs ayant une maladie Parkinson à un stade avancé qui ont été traités par une pompe à apomorphine et suivis pendant deux ans. Ces travaux ont fait l’objet d’une publication, le 11 Juin 2021, au sein de la revue NPJ parkinson's disease.

La maladie de Parkinson touche environ 200 000 personnes en France. Lorsque la maladie avance, certains patients développent des manifestations qui ne répondent plus aux traitements proposés. D’autres patients gardent une bonne efficacité du traitement mais avec des variations importantes de cette efficacité au cours de la journée. Chez ces patients, un traitement continu par pompe à apomorphine sous cutané peut être proposé, mais son intérêt à long terme est mal connu.

Le Pr Flamand-Roze et ses collaborateurs ont mené ces travaux en vie réelle sur 110 patients consécutifs ayant une maladie Parkinson à un stade avancé. Ils ont été traités par une pompe à apomorphine et suivis pendant deux ans. 65% des patients ont pu continuer le traitement. Chez ces patients, la qualité de vie a été stabilisée sur une durée de deux ans avec une amélioration persistante des fluctuations motrices et une auto-évaluation positive de l’effet du traitement.

Dans l’ensemble, la tolérance du traitement était bonne. Les facteurs de risque d’interruption du traitement étaient la sévérité motrice initiale, une durée de maladie courte, les difficultés psychologiques préexistantes et le sexe masculin.

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