Une évaluation comparative de six tests a été réalisée pour aider à l’utilisation et au choix des TROD, par le laboratoire de Virologie et le service de santé publique des Hôpitaux Universitaires Henri-Mondor (AP-HP, Université Paris-est-Créteil, et INSERM), sous la coordination du Pr Jean-Michel Pawlotsky.
Cette évaluation, finalisée le 29 septembre 2020, transmise à la Haute Autorité de Santé (HAS), comme contribution à ses travaux en cours, est rendue publique.
Elle confirme que, dans les conditions de l’évaluation (sur une banque d’échantillons), « les performances globalement satisfaisantes de certains tests TROD antigéniques en font un outil de choix pour la réalisation de dépistages de masse dans des populations à faible prévalence (aéroports a l’arrivée, universités, entreprises, collectivités, etc), qui échappent aujourd’hui au dépistage par PCR ou qui engorgent inutilement les laboratoires de biologie médicale. Leur rapidité et leur simplicité de mise en œuvre permettent une répétabilité des tests au sein de populations données, cruciale dans un contexte de pandémie rapidement évolutive. Dans ce contexte, les TROD antigéniques permettent d’identifier avec une excellente valeur prédictive les sujets non infectes, et de détecter de façon sensible les sujets infectés avec une forte charge virale, c’est-a-dire les sujets les plus contagieux, afin d’identifier les sujets contacts et de briser les chaines de contamination. Il est rappelé que, pour des raisons règlementaires, les résultats des TROD positifs doivent faire l’objet d’une confirmation par PCR. »