Une équipe de chercheurs est parvenue à identifier sur des lymphocytes T CD4 (LT CD4) un marqueur qui permet de distinguer les cellules-réservoirs du VIH des cellules saines. Les résultats publiés dans « Nature » sont une nouvelle étape vers l'élimination des virus latents qui sont un des freins au traitement curatif du VIH.
Le virus du VIH infecte les cellules exprimant CD4, comme les LT CD4 ou les macrophages, et entraîne leur destruction, dans la majorité des cas. Mais le VIH peut également se dissimuler dans des cellules CD4 non activées, « quiescentes », qui vont héberger silencieusement le virus. Ces cellules n’expriment pas de protéines virales. Ainsi caché, le VIH passe sous le radar du système immunitaire et des traitements antirétroviraux, parfois pendant plusieurs dizaines d’années. Ces cellules sont responsables de la persistance du virus, qui resurgira et se multipliera de nouveau en cas d’arrêt du traitement.