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Cancers et traitements, l’AP-HP innove

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Le Cyberknife à l'Hôpital Européen Georges Pompidou -
François Marin / AP-HP

Une journée dédiée à l’innovation en cancérologie est organisée le 31 janvier 2017 par l’AP-HP. Diagnostic rapide, chirurgie moins invasive, accès aux nouvelles molécules, techniques innovantes de radiothérapie et d’imagerie, nouvelles organisations et prises en charge de l’après-cancer… l’AP-HP dispose de l’ensemble des compétences et expertises pour tous les types de cancer.

Environ 1/3 des patients atteints de cancer en Ile-de-France sont pris en charge à l’AP-HP, soit près de 59000 patients en 2015. L’objectif de l’AP-HP est de permettre à toutes les personnes malades, indépendamment de leur situation sociale ou de leur revenu, d’avoir les chances les plus élevées de guérir et de réduire le plus possible les conséquences négatives de la maladie sur leur vie quotidienne. 

Quelles innovations en cancérologie à l’AP-HP ?

  • Des diagnostics plus rapides pour certains cancers – sein, colon, poumon, foie, pancréas – permettent de diminuer les délais de traitement et de prise en charge : entre 2014 et 2016 les délais pour une première consultation en oncologie (cancérologie) médicale ont diminué de 7 jours à l’AP-HP. A l’hôpital Paul-Brousse, le centre hépato-biliaire s’est organisé depuis 3 ans pour proposer un diagnostic rapide des tumeurs du foie. En février 2017, l’hôpital Beaujon va créer un centre de diagnostic rapide des tumeurs du pancréas et du foie (Hepatic and Pancreatic Evaluation = HOPE).
  • Les techniques chirurgicales innovantes – chirurgie robot-assistée en gynécologie à l’HEGP, réhabilitation améliorée après une chirurgie thoracique à l’hôpital Tenon, traitement de tumeurs cérébrales par ultrasons à la Pitié-Salpêtrière – entraînent des interventions moins invasives pour les patients.
  • Des programmes facilitent l’accès aux nouvelles molécules – les centres labellisés inca phases précoces à l’hôpital Saint-Louis ou à la Pitié-Salpêtrière, le projet ESMART pour favoriser l’accès des enfants aux nouveaux traitements à l’hôpital Armand-Trousseau et la mobilisation globale des équipes de recherche de l’AP-HP, portée par son département de la recherche clinique et du développement (DRCD).
  • Les techniques de radiothérapie de haute précision et prochainement la protonthérapie, sont soutenues par un programme de renouvellement et de mise à niveau des équipements de l’AP-HP dans ses 5 centres situés à l’HEGP, Tenon, Pitié-Salpêtrière, Saint-Louis et Henri-Mondor.
  • L’essor de l’imagerie interventionnelle permet aussi bien de diagnostiquer que de détruire les tumeurs, comme en témoigne le service de radiologie interventionnelle de l’hôpital Necker-Enfants malades ; de son côté, la Pitié-Salpêtrière accueille le premier appareil de TEP-IRM utilisé pour la clinique en France.
  • L’évaluation médico-économique de la prise en charge de certains cancers (l’endomètre à la Pitié-Salpêtrière, avec la chaire Hospinnomics) et l’étude des bienfaits du sports (notamment à l’hôpital Avicenne) font évoluer les organisations.
  • La recherche en biologie moléculaire offre de nouvelles approches de traitement (hôpitaux Tenon, Saint-Louis et HEGP) et s’appuie sur des plateformes d’oncopathologie moléculaire, tandis que les tests génomiques permettent d’éviter des chimiothérapies non nécessaires à certaines patientes.
  • Dans la phase d’après-cancer, l’AP-HP innove également, qu’il s’agisse de techniques de reconstruction faciale s’appuyant sur les nouveaux outils numériques (hôpital Pitié-Salpêtrière) ou dans la mise en place d’une plateforme de préservation de la fertilité qui permet à tous les malades un accès en 48 heures à une consultation.
 
Assistance publique Hôpitaux de Paris