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Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) – Maladie de Charcot L’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris décide de mettre un terme à l’étude clinique RespiStim

Publié le Page vue 1661 fois. Communiqués de presse

L’étude RespiStim SLA, promue par l’AP-HP a débuté en septembre 2012 pour une durée de six années. Elle avait pour objectif principal de démontrer que la stimulation phrénique intradiaphragmatique à faible intensité ralentit la progression de l'atteinte respiratoire dans la Sclérose Latérale Amyotrophique et retarde ainsi le recours à la Ventilation Non Invasive (VNI).

 

L’investigateur coordonnateur est le Dr Jesus Gonzalez, pneumologue dans le service du Pr Thomas Similowski à la Pitié Salpêtrière. Elle est financée par un Programme Hospitalier de Recherche Clinique national avec le soutien de l’association ARSLA et la fondation Thierry Latran.

 

La SLA (ou maladie de Charcot) est une maladie dégénérative qui atteint notamment les muscles respiratoires. Les malades sont alors pris en charge par une ventilation assistée, généralement administrée par un masque facial ou nasal (Ventilation Non Invasive).

 

La stimulation phrénique intradiaphragmatique consiste en la mise en place d'électrodes stimulant les deux nerfs phréniques afin de provoquer des contractions musculaires du diaphragme.

 

Dans cette étude randomisée contrôlée en triple aveugle, 74 malades ont été équipés d’un stimulateur phrénique avec ou sans stimulation. Les patients et les investigateurs étaient tenus dans l'ignorance du bras d'appartenance (actif ou placebo). De plus, la décision de ventilation non invasive était prise par un comité indépendant également ignorant du traitement reçu par le patient (triple aveugle). Tout le matériel est identique dans les deux groupes sauf le câble connecteur qui dans un groupe est un vrai câble de transmission et dans le groupe placebo un câble fictif ne provoquant aucune contraction. Lorsque l’état de santé des patients se dégradait et nécessitait une ventilation non invasive, ils ont également reçu un câble actif avec stimulation.

 

Comme pour tout essai clinique, l’AP-HP, promoteur de l’essai, a mis en place une surveillance étroite de l’étude pour assurer la sécurité des patients participant à cette recherche, notamment par le biais d’un comité de surveillance indépendant. Ce comité s’est réuni 10 fois depuis le début de la recherche en 2012.

 

Suite aux résultats de l’étude Dipals, (McDermott et coll, Lancet neurol 2015), et après une analyse fine des résultats de RespiStim SLA, l’AP-HP a décidé de mettre un terme à l’étude clinique en raison d’une absence de bénéfices et d’une surmortalité dans le sous-groupe des patients ayant un dispositif actif. L’AP HP a informé l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et le Comité de Protection des Personnes, de sa décision de mettre un terme à l’étude. Tous les malades ont été informés de l’arrêt de l’étude. Ils vont bénéficier d’une information et d’une prise en charge personnalisées.

 

L’investigateur, en lien avec les équipes du Département de la Recherche Clinique et du Développement de l’AP-HP, travaillent actuellement sur une analyse plus fine des données recueillies jusqu’à ce jour. L’ensemble des résultats de l’étude clinique feront l’objet d’une publication très prochainement.

 

English version

 

Assistance Publique – Hôpitaux de Paris stops the "RespistimALS" clinical trial
("Early Stage Amyotrophic Lateral Sclerosis Phrenic Stimulation", NCT01583088)

 

The "RespistimALS" clinical study sponsored by Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Paris, France, started in september 2012, for an anticipated total duration of 6 years. Its objective was to determine whether or not earlylow intensity intradiaphragmatic phrenic stimulation could slow down the progression of ALS-related respiratory insufficiency and, as a result, delay the need for non invasive ventilation (NIV).

 

The principal investigator of the RespistimALS study is Dr Jésus Gonzalez-Bermejo, MD, PhD, respiratory physician in the department of Respiratory Medicine and Intensive Care of the Pitié-Salpêtrière hospital (head Pr Thomas Similowski). The study is funded by the governmental "Programme Hospitalier de Recherche Clinique" (PHRC), by the ARSLA patients association, and by the Thierry de Latran ALS Foundation.

 

ALS (or Lou Gehrig's disease) is a denerative disorder of unknown origin characterized by progressive musle wasting. Chronic respiratory failure develops when the respiratory muscles becomes involved, requiring ventilatory assistance that is generally administered through a nasal or facial mask (non invasive ventilation).

 

Intradiaphragmatic phrenic nerve stimulation consists in the laparoscopic implantation of electrodes within the diaphragm, close to the motor point of the phrenic nerve, with the aim of  inducing diaphragmatic contractions through electrical stimulation

 

RespistimALS is a triple blind randomized controlled study. Seventy four patients have been included, all of whom have been implanted with the same intradiaphragmatic device. Thirty seven patients received active stimulation and 37 received sham stimulation, unknown to themselves and the investigators, the decision of NIV being taked by an independent committee also blinded to the study group (triple blind). All the patients were equipped with the same device except for the connecting cable that was real in the active group and fictitious in the placebo group (absence of transmission to the implanted electrodes of the current generated by the external stimulator). All patients received active stimulation when they had reached the primary endpoint of the study, namely noninvasive ventilation.

 

According to standard practices, AP-HP, as the sponsor of the study, set up stringent monitoring measures to ensure the safety of the patients. This included an independent safety committee that met 10 times between September 2012 and July 2015.

 

In the wake of the publication of the DiPALS study (McDermott et coll, Lancet neurol 2015), and after a detailed unplanned intermediary analysis of the RespistimALS study, AP-HP has decided to stop the study in the absence of benefits and because of a statistically significant excess mortality in the group of patients receiving active stimulation. AP-HP has informed the "Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de Santé" (national agency for the safey of drugs and healthcare devices) and the "Comité de Protection des Personnes" (the relevant French ethical authority) of its decision to interrupt the clinical trial. All the participating patients have been immediately notified. They will benefit from personnalized information and follow-up.

 

The principal investigator and the team of the APHP "Département de la Recherche Clinique et du Développement" (clinical research and development department) are currently working on detailed data analyses. The full results of the trial will be published shortly

 

 

Les coordonnées du service presse

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Assistance publique Hôpitaux de Paris