L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) va donner la possibilité à davantage de femmes enceintes de subir un test ADN de diagnostic de la trisomie alternatif à l'amniocentèse, censé diviser par deux le nombre de ces examens risqués, a-t-elle annoncé jeudi.
Cette généralisation est rendue possible par l'ouverture mardi d'une plateforme automatisée, qui permet de réaliser un plus grand nombre de ces tests innovants puisque le dépistage est confié à des robots.
Depuis février 2016, le test était proposé gratuitement dans deux maternités de l'AP-HP (Cochin à Paris et Louis-Mourier à Colombes). Avec son élargissement aux autres hôpitaux grâce à cette plateforme, 7.000 femmes sont potentiellement concernées. Outre la trisomie 21, le test ADN repère aussi les trisomies 18 et 13.