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Avoir un grand frère serait associé à un développement plus lent du langage

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Fratrie -

Une équipe de recherche de l’hôpital Robert-Debré AP-HP, du CNRS, de l’EHESS, de l’ENS et de l’Inserm vient de démontrer que les enfants ayant un frère aîné ont de moins bonnes performances linguistiques que ceux n’en ayant pas.

Intuitivement, il est tentant de penser qu’un enfant ayant un frère ou une sœur aînés grandira dans un environnement linguistique stimulant et développera plus rapidement ses capacités linguistiques que le premier né de la famille. Dans les faits, plusieurs études ont montré le contraire : l’acquisition du langage chez un enfant ayant un aîné serait moins rapide que chez un enfant n’en ayant pas.

Plus étonnant encore, seuls les grands frères impacteraient les capacités linguistiques de leurs cadets, comme vient de le montrer une étude menée pas une équipe de recherche du CNRS, de l’AP-HP, de l’EHESS, de l’ENS et de l’Inserm. Les enfants ayant une grande sœur présentent quant à eux un développement identique aux enfants n’ayant pas d’aîné.

Pour les scientifiques, deux hypothèses permettraient d’expliquer ce résultat. La première serait que les sœurs aînées, en parlant plus volontiers à leurs cadets que les frères, compenseraient la moindre disponibilité des parents. Une autre hypothèse serait que les sœurs aînées soient moins en compétition que les frères aînés pour s’attirer l’attention parentale.

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