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Lithotripsie intravasculaire en comparaison de l’athérectomie rotative évaluée par imagerie à cohérence optique (OFDI)
La maladie coronarienne est souvent causée par la présence de dépôts (plaque d’athérome) qui se forment dans les artères coronaires et engendre un rétrécissement de leur diamètre. Cela menace le flux dans l’artère et la vascularisation du muscle cardiaque conduisant à des conséquences pouvant menacer la vie comme l’infarctus du myocarde ou l’insuffisance cardiaque. Dans ce contexte, votre cardiologue peut être amené à implanter un stent au niveau du rétrécissement pour redonner à votre artère un calibre normal et améliorer le flux sanguin au muscle cardiaque. De façon problématique, les plaques d’athérome peuvent se calcifiées et devenir dures avec une densité proche de celle d’un os. La présence de lésions calcifiées est de plus en plus observée dans les interventions coronaires. Il est parfaitement démontré que les calcifications artérielles sont associées à une augmentation des complications lors de la pose du stent mais également à un moins bon résultat de l’angioplastie dans le temps. En effet, dans une lésion calcaire, le stent a du mal à se déployer et prendre sa forme parfaitement cylindrique, condition nécessaire pour obtenir les meilleurs résultats de la réparation artérielle dans le temps. Il est maintenant bien établi que ces lésions calcifiées doivent être traitées en amont de la pose du stent pour une meilleure réussite de l’intervention : on parle de préparation de la plaque calcifiée. Lors de l’angioplastie, les cardiologues disposent de plusieurs techniques pour préparer la plaque avant de positionner le stent. La plus ancienne est la technique utilisant une fraise de diamant qui tourne à haute vitesse et fracture le calcium : il s’agit de l’athérectomie rotationnelle (RA). Plus récemment, une technique utilisant des ondes acoustiques a été développée : il s’agit de la lithotripsie intravasculaire (IVL). Cette technique a été inspirée de la fracture des calculs rénaux, et utilise des ondes acoustiques pour fracture le calcium de la plaque coronaire à partir d’émetteurs contenus dans un petit ballonnet d’angioplastie. Dans cette étude, les cardiologues souhaitent comparer l’efficacité de ces deux techniques sur le succès de la mise en place du stent. Après l’inclusion, les patients seront répartis en deux groupes après tirage au sort : Groupe RA : Mise en place d’un stent après atherectomie rotationnelle (89 patients) Groupe IVL : Mise en place d’un stent après lithotripsie intravasculaire (89 patients Cette étude est réalisée dans plusieurs centres de cardiologie interventionnelle en France, 178 patients pourront participer. La durée de participation de chaque patient est de 1 an.






