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ESMO 2012 : les principales présentations des équipes de l’AP-HP

Publié le Page vue 9 fois. Dossiers de presse

Les équipes de l’AP-HP seront présentes à l’ESMO 2012, rendez-vous incontournable en cancérologie qui se tient cette année à Vienne du 28 septembre au 2 octobre. L’AP-HP a souhaité mettre en avant deux communications scientifiques :

Les cancers ORL représentent la 5ème cause de cancers en France. Les chimiothérapies, qui constituent le traitement médical classique, sont parfois difficiles à supporter. A l’occasion de l’Esmo, le Pr Sandrine Faivre* a présenté une étude ayant pour objectif d’évaluer, en termes de tolérance et d’efficacité, un protocole associant l’everolimus, administré par voie orale sous forme de comprimés (thérapie ciblée), à une base de chimiothérapie. L’everolimus pourrait potentialiser l’efficacité de la chimiothérapie, car il bloque la voie de signalisation de mTOR, qui semble jouer un rôle dans la résistance à certains traitements anticancéreux classiques. Les 1ers résultats montrent une bonne tolérance et des résultats très intéressants en termes de réduction de la taille de la tumeur (constat d’une diminution très nette des dimensions tumorales). Elle pourrait donc permettre de compléter le traitement par radiothérapie et d’éviter des gestes chirurgicaux lourds qui peuvent être handicapants voire mutilants (trachéotomie, affections de la parole, nutrition…). Pour le patient, le traitement administré par voie orale, bien toléré, en remplacement d’un traitement intensifié de chimiothérapie et apparaissant aussi efficace, lui procure une qualité de vie conservée. Avec ces 1ers résultats très encourageants en termes de bénéfice clinique, l’essai CAPRA est toujours en cours et des résultats définitifs seront donc présentés ultérieurement. Contacts chercheur : Pr Sandrine Faivre, service inter-hospitalier de cancérologie Bichat-Beaujon (SIHC), hôpital Beaujon Référence de l’étude : Abstract n° 1017O | S. Faivre1, C. Dreyer1, E. Raymond1, J. Fayette2, J.P. Delord3, M. Gatineau4, B. Chibaudel4, N. Aissat4, K. Slimane5, C. Le Tourneau4 - Clichy/FR, 2Lyon/FR, 3Toulouse/FR, 4Paris/FR, 5Rueil-Malmaison/FR – Session 1er octobre 2012 – 14h15-15h45 Le Pr S. Faivre a par ailleurs été chargée par le congrès de l’ESMO de faire une présentation de synthèse retenant les points forts des communications  sur le  sujet des cancers ORL »  “Head and neck cancer” Highlights Speaker ; Session  Mardi 2 octobre 9:00 / 13:00 (Hall A)
Le carcinome urothélial est la tumeur la plus fréquente des voies urinaires. Les carcinomes urothéliaux avancés ou métastasiques (a/mUC) sont des cancers de mauvais pronostic. Ils surexpriment le récepteur HER 2 dans environ 10% des cas, récepteur qui pourrait être ainsi une cible thérapeutique. Le trastuzumab est un anticorps monoclonal recombinant qui agit sur les récepteurs HER2/neu. Il a permis une amélioration de la survie globale dans les cancers du sein et gastriques métastatiques associé à la chimiothérapie conventionnelle. Le Pr Oudard a conduit une étude ayant pour objectif d’évaluer l’efficacité et la tolérance du trastuzumab associé à un traitement de chimiothérapie classique dans le cancer a/mUC. L’essai de phase II randomisé a ainsi été conduit chez 61 patients traités par la gemcitabine et les sels de platine (cisplatine ou carboplatine) en association ou non avec du trastuzumab. En raison de son manque de puissance, l’étude n’a pas permis de conclure sur la survie sans progression, critère principal de celle-ci. Néanmoins, en termes de tolérance, une dyspnée a été plus fréquemment observée dans le bras recevant du trastuzumab. Par ailleurs, et bien que la surexpression du HER2 soit rare dans les a/mUCs, les chercheurs ont formulé l’hypothèse d’une possible synergie entre le cisplatine et le trastuzumab conduisant à une augmentation de la survie globale des patients a/mUC avec cette association thérapeutique. Une nouvelle étude pourrait être envisagée afin de mieux comprendre l'impact du trastuzumab en termes de survie globale, notamment dans le cadre de thérapie ciblée, comme par exemple avec le TDM-1. Contacts chercheur  Pr Stéphane Oudard, cancérologie médicale, Hôpital européen Georges Pompidou Référence de l’étude  Abstract n°786O | S. Oudard1, S. Culine1, A. Vieillefond1, F. Priou2, F. Goldwasser1, A. Ravaud3, G. Gravis4, G. Deplanque1, J.P. Machiels5, P. Beuzeboc1 - 1Paris/FR, 2La Roche-sur-Yon/FR, 3Bordeaux/FR, 4Marseille/FR, 5Brussels/BE – 30 septembre 2012, 16h-17h45

Sont présentées en annexe les principales participations des équipes de l’AP-HP* à l’ESMO 2012. Mireille Faugère, directrice générale de l’AP-HP salue cette présence, qui témoigne de l’implication des équipes de l’AP-HP dans la prise en charge du cancer, tant dans la dimension soin que dans la dimension recherche. * sélection de publications avec professionnels de l’AP-HP en 1er auteur, présentées lors de communications orales ou présentations orales de posters.

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Assistance publique Hôpitaux de Paris