Dans la nuit du 10 au 11 avril 2019, des personnels du service d’accueil des urgences de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière - AP-HP ont été agressés par deux patients.
La direction du groupe hospitalier, la direction de l’AP-HP et l’ensemble de la communauté hospitalière expriment leur soutien aux personnels impliqués dans ces événements. Ils saluent les équipes qui ont permis d’assurer la continuité du service et l’accueil des patients.
Les deux patients, très agités, sont arrivés entre 22 et 23h30 au service d’accueil des urgences de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP. Au cours de leur prise en charge et de tentatives de maîtrise et de contention, trois infirmières, deux aides-soignants et un agent de sécurité présent sur place ont été blessés.
Les équipes médicales et soignantes ont été très choquées. Les personnels concernés ont été accompagnés par les policiers au commissariat du 13ème arrondissement pour y déposer plainte. La direction accompagnera les agents dans leur déclaration d’accident de travail et leur demande de protection fonctionnelle.
Un soutien psychologique à l’ensemble du personnel du service d’accueil des urgences de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière AP-HP se met en place dès aujourd’hui.
La direction de l’hôpital, qui s’est rendue sur place dans la nuit et également ce matin, a pu échanger avec le chef de service et les équipes médicales et paramédicales. Une réunion se déroulera ce soir avec l’équipe de nuit directement impliquée pour revenir sur ces événements.
Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail et la médecine du travail ont été informés.
Le Directeur général de l’AP-HP avait écrit dans un courrier adressé mardi 09 avril 2019 aux organisations syndicales sa « volonté de renforcer la sécurité de l'ensemble des sites pour éviter la reproduction d'agressions ; des travaux ont ainsi été décidés dernièrement à Lariboisière et à Saint Antoine. Chaque opération de restructuration, à la Pitié ou à Cochin, s'accompagne également de mesures importantes de mise en sécurité. Des moyens ont également été dégagés pour renforcer les équipes de surveillance et assurer une présence continue sur tous les sites le nécessitant. A chaque fois, cela a été fait à partir d'un diagnostic local et en concertation avec les agents concernés. Nous continuerons, dans tous les services à pouvoir répondre à cette exigence légitime de protection. En outre, comme cela a été rappelé, en cas d'agression, nous faciliterons le dépôt de plainte avec le soutien de l'institution et l'octroi de la protection fonctionnelle pour les personnels des SAU mis en cause. »