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Réduction des événements indésirables en réanimation néonatale : résultats de l’étude randomisée contrôlée SEPREVEN

Publié le Communiqués de presse

Réduction des événements indésirables en réanimation néonatale : résultats de l’étude randomisée contrôlée SEPREVEN

Les résultats de l’essai randomisé SEPREVEN démontrant l’efficacité d’une formation pluriprofessionnelle pour réduire les taux d’évènements indésirables en réanimation néonatale ont été publiés le 21 janvier 2022 dans la revue scientifique médicale The Lancet.

Des équipes du Centre Hospitalier Intercommunal (CHI) de Créteil, de l’hôpital Henri-Mondor AP-HP et de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC), ont mené un essai clinique multicentrique randomisé démontrant l’efficacité d’une formation pluriprofessionnelle des soignants pour réduire significativement les taux d’évènements indésirables chez les patients hospitalisés en réanimation néonatale. L’étude SEPREVEN montre pour la première fois dans une étude randomisée qu’un programme de formation intégrant médecins, infirmier-e-s et cadres du service permet d’améliorer la sécurité des patients en réanimation néonatale.

Cette étude était coordonnée par le Dr Laurence Caeymaex, responsable de l’unité fonctionnelle soins intensifs néonataux du CHI Créteil (Service du Dr Dassieu) et MCU-PH à la Faculté de Santé de l’Université Paris-Est Créteil. L’étude a été promue par le Centre de Recherche Clinique du CHI Créteil dirigé par le Dr Camille Jung, et a été élaborée et analysée au sein de l’Unité de Recherche Clinique de l’Hôpital Henri-Mondor AP-HP dirigée par le Pr Etienne Audureau. Enfin, le déroulement de l’étude a été accompagné par l’association SOS Préma.

La sécurité des patients au sein de leur parcours de soin est un élément crucial de la santé des populations et a un impact humain et économique fort. En réanimation néonatale, les patients sont particulièrement vulnérables par rapport aux évènements indésirables, du fait d’une immaturité des organes vitaux et du système immunitaire, du recours nécessaire à des techniques invasives de suppléance (cathéters centraux, sondes, et interfaces de ventilation artificielle) et d’une durée de séjour souvent longue. En particulier, des infections nosocomiales, des complications des cathéters centraux ou encore des extubations accidentelles peuvent survenir lors de ce type de prise en charge.

L’étude SEPREVEN a mobilisé les équipes de 12 services1 de réanimation néonatale en France, dont 2 de l’Assistance Publique -Hôpitaux de Paris et 4 de Centres Hospitaliers Généraux (CHG). Elle reposait sur un plan expérimental innovant dit en « Stepped wedge » permettant à tous les services participants de bénéficier de façon étagée de l’intervention à l’essai, dans un ordre déterminé par tirage au sort. L’intervention reposait sur une formation d’équipe in situ à l’analyse causale par la méthode dite Orion2, associée à la mise en place de procédures cliniques adaptées à chaque service appelées « bundles de prévention des bactériémies ». Des groupes de soignants toutes professions de soin confondues ont participé à ces actions de formation et d’élaboration.

L’analyse des données de 3454 patients représentant 65 830 patients-jours a permis de montrer une diminution significative du taux d'événements indésirables entre la période contrôle pré-intervention et la période post-intervention (33.9 vs 22.6/1000 patients-jours ; p=0.0048). Ce résultat favorable était également retrouvé avec la diminution des taux d’évènements indésirables graves et évitables. 

Cette étude a été financée par le Ministère des Solidarités et de la Santé dans le cadre du Programme de Recherche sur la Performance du Système des Soins (appel à projets PREPS).

1Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble, Centre Hospitalier de Pontoise, Hôpital Robert Debré AP-HP, Centre Hospitalier Intercommunal de Poissy/Saint-Germain-en-Laye, Centre Hospitalier de Saint-Denis, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, Hôpital Bicêtre AP-HP, Centre Hospitalier Universitaire de Nice, Centre Hospitalier Universitaire de Strasbourg, Centre Hospitalier Universitaire de Caen, Centre Hospitalier Universitaire de Lille Jeanne de Flandre.

2www.afm42.fr

 

A propos du Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil

Le Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil (CHIC) est un établissement dont la spécificité repose sur une double composante : assurer ses missions de Etablissement support du Groupement Hospitalier de Territoire Hôpitaux Confluence, le CHI de Créteil est un établissement qui s’appuie sur une double composante : il assure ses missions de recours et de proximité tout en proposant des prises en charge d’excellence et innovantes, notamment au sein de ses neuf disciplines universitaires. L’offre de soins du CHIC repose sur trois pôles d’expertises majeurs :

- Urgences, médecine & santé publique : l’établissement dispose du service d’urgences le plus important du Val-de-Marne avec près de 130 000 passages par an (urgences adultes, pédiatriques, gynécologiques et obstétricales ainsi qu’urgences médico-judiciaire) et des services de médecine d’aval dimensionnés en conséquence. L’établissement assure par ailleurs ses missions de santé publique par l’intermédiaire d’un Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des infections par les virus d’immunodéficience humaine, des hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles (CeGIDD) constitué en 2016, ainsi que d’une Permanence d’Accès aux Soins de Santé sur son site et en ville.

- Périnatalité, femme, enfant & adolescent : le CHIC propose une prise en charge complète du couple, de la femme et de l’enfant. Son centre périnatal de type III réalise, en effet, plus de 3700 accouchements par an et intègre une unité d’Assistance Médicale à la Procréation importante. L’accompagnement des enfants est réalisé jusqu’à 18 ans par ses services de néonatalogie, de chirurgie pédiatrique et de pédiatrie, ce dernier disposant, notamment, d’une expertise forte dans la prise en charge de la mucoviscidose et de la drépanocytose.

Cancérologie & spécialités : l’établissement a également une forte activité en cancérologie (ORL/digestif/sénologie/Gynécologie/Pneumo-logie) représentant plus de 25% de son activité, et s’appuyant sur un plateau technique de toute dernière génération en radiothérapie et en chimiothérapie. Le CHIC dispose par ailleurs d’un service universitaire d’ophtalmologie de pointe, spécialisé dans les pathologies de la macula, et notamment la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age.

Un hôpital universitaire et un centre de recherche : conventionné par la faculté de santé de l’Université Paris Est Créteil Val-de-Marne pour 9 disciplines hospitalo-universitaires (la gynécologie, l’obstétrique, l’ophtalmologie, l’ORL, la néonatalogie, les pathologies professionnelles, la pédiatrie, la pneumologie ainsi que la pédopsychiatrie) en complémentarité avec le GHU. APHP Hôpitaux Universitaires Henri-Mondor.

Le CHIC est le 2e Centre Hospitalier public en termes de financement MERRI hors CHU et le 1er Centre Hospitalier public en nombre de points Sigaps, hors CHU.

A propos des Hôpitaux Confluence Val-de-Marne Essonne

Les Hôpitaux Confluence rassemblent les deux hôpitaux historiques du Val-de-Marne, l’Hôpital Intercommunal de Créteil et l’hôpital Intercommunal de Villeneuve-Saint Georges Lucie & Raymond Aubrac.

Créé en 2016, ce Groupement Hospitalier de Territoire constitue une offre sanitaire publique de premier ordre sur le territoire du Val-de-Marne et de l’Essonne, desservant un bassin de population de plus de 1,2M€ d’habitants.

Les Hôpitaux Confluence Val-de-Marne Essonne, en quelques chiffres :

> Plus de 240 000 passages aux urgences

> Plus de 7200 naissances

> Plus de 459 000 consultations

> Plus de 350 000 journées d’hospitalisation

> Plus de 4200 professionnels dont près de 800 médecins

> 1 150 lits et places

> Un budget de près de 382 M d’€

A propos de l’AP-HP: Premier centre hospitalier et universitaire (CHU) d’Europe, l’AP-HP et ses 39 hôpitaux sont organisés en six groupements hospitalo-universitaires (AP-HP. Centre - Université de Paris ; AP-HP. Sorbonne Université ; AP-HP. Nord - Université de Paris ; AP-HP. Université Paris Saclay ; AP-HP. Hôpitaux Universitaires Henri Mondor et AP-HP. Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis) et s’articulent autour de cinq universités franciliennes. Etroitement liée aux grands organismes de recherche, l’AP-HP compte quatre instituts hospitalo-universitaires d’envergure mondiale (ICM, ICAN, IMAGINE, FOReSIGHT) et le plus grand entrepôt de données de santé (EDS) français. Acteur majeur de la recherche appliquée et de l’innovation en santé, l’AP-HP détient un portefeuille de 650 brevets actifs, ses cliniciens chercheurs signent chaque année plus de10000 publications scientifiques et plus de 4000 projets de recherche sont aujourd’hui en cours de développement, tous promoteurs confondus. L’AP-HP a obtenu en 2020 le label Institut Carnot, qui récompense la qualité de la recherche partenariale : le Carnot@AP-HP propose aux acteurs industriels des solutions en recherche appliquée et clinique dans le domaine de la santé. L’AP-HP a également créé en 2015 la Fondation de l’AP-HP pour la Recherche afin de soutenir la recherche biomédicale et en santé menée dans l’ensemble de ses hôpitaux.

 

 

 

Les coordonnées du service presse

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En semaine, merci d’adresser vos demandes par mail à l’adresse service.presse@aphp.fr avec vos coordonnées téléphoniques, nous vous rappellerons dès que possible. Le WE vous pouvez joindre l’astreinte presse au 01 40 27 30 00. Compte-tenu de la situation sanitaire et en cohérence avec les consignes relatives aux visites des patients hospitalisés, nous privilégions les entretiens/interviews dans les bureaux et salles de réunion, en dehors des services de soins

Responsable du pôle presse et réseaux sociaux :

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Attachée de presse :

Miena Alani

Chargé de communication presse et réseaux sociaux :

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Assistance publique Hôpitaux de Paris