French English
Menu
  • Rechercher un nom de médecin, un service
  • Rechercher un contenu
Select the desired hospital

L’AP-HP adopte quatre nouveaux protocoles locaux de coopération

Publié le Communiqués de presse

Après avis favorable de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques de l’AP-HP et de la commission médicale d’établissement de l’AP-HP, Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, a signé quatre décisions de mise en œuvre de protocoles locaux de coopération, ce qui porte leur nombre à six à l’AP-HP.

Le protocole local de coopération de « suivi des enfants et adolescents atteints d'épilepsie par l’infirmier/l’infirmière, en complément de la consultation médicale »

Il prévoit que les infirmiers et infirmières ou puériculteurs et puéricultrices diplômés d’Etat et les infirmiers et infirmières de pratique avancée (IPA) diplômés d’Etat du domaine « pathologies chroniques stabilisées » assurent des consultations de suivi d’enfants atteints d’épilepsie, qui auront été vus au moins une fois par le médecin délégant.

Ce protocole a été rédigé par l’équipe du service de neurologie pédiatrique de l’hôpital Robert-Debré AP-HP (Pr Stéphane Auvin, Dr Blandine Dozières-Puyravel et Mme Marion Danse).

Les objectifs sont d’améliorer la prise en charge des enfants et adolescents atteints d’épilepsie en diminuant les délais d'attente pour une consultation de suivi.  Le parcours de soin est réalisé dans une structure de proximité pour améliorer le suivi de la pathologie et diminuer la survenue d’évènements aigus, éviter les passages aux urgences et réduire les hospitalisations.

A l’issue de sa formation au protocole, l’infirmier ou l’infirmière délégué pourra notamment réaliser l’adaptation de la posologie des antiépileptiques, le renouvellement de prescription du traitement d’urgence et la prescription de certains traitements ou examens de biologie liés au suivi de l’enfant atteint d’épilepsie.

L’infirmier ou l’infirmière doit justifier d’une expérience professionnelle de deux ans, d’une formation à l’éducation thérapeutique du patient et d’une attestation de formation aux gestes et soins d'urgence (AFGSU).

Le protocole local de coopération de « suivi des patients traités par anticancéreux oraux (ACO) à domicile, délégation médicale de suivi et de prise en charge des toxicités »

Il actualise un protocole déjà autorisé par un arrêté régional de 2012.

Ce protocole a été rédigé par l’équipe du service d’oncologie de l’hôpital Saint-Antoine AP-HP (Dr Isabelle Trouilloud).

L'objectif global du protocole est de faciliter le parcours de soins et de sécuriser la prise du médicament afin de diminuer l’iatrogénie et les interactions médicamenteuses, améliorer l’observance aux traitements et la coordination ville-hôpital des professionnels de santé. Il permet l’élargissement des professionnels délégants (oncologues, hématologues, radiothérapeutes, spécialité d’organe (DES, FST) ou capacité ordinale) et délégués (infirmiers et pharmaciens hospitaliers).

A l’issue de sa formation, le délégué pourra notamment évaluer cliniquement et orienter le patient, prescrire certains médicaments et examens de biologie, décider ou non de la reprise des traitements ACO discontinus …

Le délégué, avant d’être formé au protocole, doit justifier d’une expérience professionnelle de deux ans, d’une formation à l’éducation thérapeutique du patient et d’une attestation de formation aux gestes et soins d'urgence (AFGSU).

Le protocole local de coopération de « surveillance et adaptation par l’infirmier du traitement anticoagulant de patients sous anti-vitamine K (AVK) »

Il prévoit que les infirmiers et infirmières diplômés d’Etat assurent des consultations de suivi du patient sous AVK, en présentiel ou en télésuivi.

Ce protocole a été rédigé par l’équipe du service de cardiologie médicale pédiatrique de l’hôpital Necker – Enfants malades AP-HP (Pr Damien Bonnet, Dr Fanny Bajolle, Mme Aurélie Grazioli, et Mme Maladon Traore).

L'objectif principal du protocole vise à améliorer la surveillance des patients traités par anticoagulant pour optimiser l’observance du traitement et diminuer la morbi-mortalité, en prévenant les accidents thromboemboliques ou hémorragiques.

Le délégué pourra ajuster le traitement anticoagulant, renouveler les ordonnances médicamenteuses et de biologie.

L’infirmier ou l’infirmière, avant sa formation au protocole, doit justifier d’un an minimum d’expérience professionnelle dans un service prenant en charge des patients atteints d’une maladie nécessitant une anticoagulation par AVK. Dans le cadre d’une prise en charge pédiatrique, cette expérience professionnelle devra être réalisée en service de cardiologie pédiatrique. Il doit également être titulaire d’une AFGSU datant de moins de quatre ans.

Le protocole local de coopération d’« utilisation d’un échographe par l’IDE ou le MERM pour le repérage par échoguidage des veines ou artères des membres supérieurs et inférieurs »

Il prévoit que les infirmiers et infirmières diplômés d’État dont les infirmiers spécialisés (IBODE, IPDE), les infirmiers en pratique avancée (IPADE) et les manipulateurs d’électroradiologie médicale (MERM), utilisent un échographe pour le repérage échoguidé des veines ou artères des membres supérieurs et inférieurs en vue d’un abord veineux ou artériel.

Ce protocole a été rédigé par l’équipe du service de réanimation pédiatrique de l’hôpital Bicêtre AP-HP (Pr Pierre Tissières, Dr Philippe Durand, Dr Luc Morin et Mme Sophie Politi).

L'objectif principal du protocole est d’améliorer la prise en charge globale des patients et de contribuer à la prévention du risque infectieux lié aux actes invasifs. Il améliore le confort du patient en diminuant la douleur procédurale (induite par des tentatives multiples) lors de la réalisation de prélèvements veineux et artériels ou de pose de dispositifs de perfusion.

A l’issue de sa formation au protocole, le délégué pourra identifier le besoin d’utiliser l’échographe, réaliser l’échographie et interpréter les images.

Le délégué doit justifier de six mois minimum d’expérience professionnelle dans un service de soins ou un plateau technique.

En savoir plus sur les protocoles de coopération :

Les protocoles de coopération entre professionnels de santé ouvrent à des personnels paramédicaux certaines activités jusqu’alors exercées uniquement par des médecins. Ils offrent ainsi aux personnels paramédicaux des possibilités en termes d’attractivité et d’évolution de carrière ainsi que des compétences accrues et permettent aux médecins de se centrer là où leur plus-value est la plus grande. Ils participent au renforcement de l’attractivité de l’AP-HP et à la fidélisation des personnels engagés.

Il s’agit de favoriser les transferts d’activités et actes de soins qui répondent à des besoins de santé, pour mieux s’adapter aux pratiques des professionnels tout en garantissant, bien sûr, un haut niveau de sécurité et de qualité. La mise en place de ces protocoles ouvre droit à une prime de 100€ bruts/mois pour les personnels délégués engagés.

À propos de l’AP-HP : L’AP-HP est un centre hospitalier universitaire à dimension européenne mondialement reconnu. Elle s’organise en six groupements hospitalo-universitaires (AP-HP. Centre - Université de Paris ; AP-HP. Sorbonne Université ; AP-HP. Nord - Université de Paris ; AP-HP. Université Paris Saclay ; AP-HP. Hôpitaux Universitaires Henri Mondor et AP-HP. Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis) et s’articule autour de cinq universités franciliennes. Ses 39 hôpitaux accueillent chaque année 8,3 millions de personnes malades : en consultation, en urgence, lors d’hospitalisations programmées ou en hospitalisation à domicile. Elle assure un service public de santé pour tous, 24h/24, et c’est pour elle à la fois un devoir et une fierté. L’AP-HP est le premier employeur d’Ile de-France: 100 000 personnes – médecins, chercheurs, paramédicaux, personnels administratifs et ouvriers – y travaillent. http://www.aphp.frhttp://www.aphp.fr

APHP

Contacts presse : Service de presse de l’AP-HP : 01 40 27 37 22 - service.presse@aphp.fr

Les coordonnées du service presse

CONTACTER LE SERVICE DE PRESSE DE L'AP-HP

En semaine, merci d’adresser vos demandes par mail à l’adresse service.presse@aphp.fr avec vos coordonnées téléphoniques, nous vous rappellerons dès que possible. Le WE vous pouvez joindre l’astreinte presse au 01 40 27 30 00. Compte-tenu de la situation sanitaire et en cohérence avec les consignes relatives aux visites des patients hospitalisés, nous privilégions les entretiens/interviews dans les bureaux et salles de réunion, en dehors des services de soins

Responsable du pôle presse et réseaux sociaux :

Alizée Barbaro-Feauveaux

Attachée de presse :

Miena Alani

Chargé de communication presse et réseaux sociaux :

Théodore Lopresti


Directrice de la communication et du mécénat de l'AP-HP :

Isabelle Jourdan

Assistance publique Hôpitaux de Paris