En France, chaque année, naissent 1 600 prématurés extrêmes, mais leurs taux de survie y sont moindres que dans les autres pays développés. Pour y remédier, les professionnels plaident pour une prise en charge plus active.
Au Japon, les nouveau-nés prématurés sont réanimés dès quatre mois et demi d’âge fœtal. Soit à peine plus de la moitié de la durée normale d’une grossesse ! Avec quels résultats ? Est-ce un exemple à suivre ? Chaque année en France, 1 600 enfants naissent très près des limites de viabilité fœtale, bien vivants. Faut-il revoir leur mode de prise en charge ? Oui, ont plaidé les obstétriciens, gynécologues, pédiatres, sages-femmes et infirmières réunis le 30 septembre à la maternité Port-Royal (hôpital Cochin, AP-HP), à Paris, à l’invitation du département hospitalo-universitaire (DHU) Risques et grossesse.