Une équipe de dermatologie de l’hôpital Saint-Louis, de l’unité mixte de recherche U976 (Inserm/Université de Paris) « Immunologie humaine, physiopathologie et immunothérapie » et de l’Institut du cancer de Stanford ont mené un essai clinique chez des patients atteints d’un lymphome T cutané réfractaire ou en rechute (après deux lignes de traitement).
L’objectif était de tester l’efficacité de l’anticorps IPH4102 pour cibler la molécule KIR3DL2 et détruire les cellules de lymphomes T cutanés (LTC).
L’étude avait pour particularité d’inclure des patients, pris en charge dans quatre pays différents, qui recevaient de faibles doses puis, pour certains, des doses progressivement croissantes du traitement. Elle a fait l’objet d’une publication dans la revue The Lancet le 25 juin 2019.