L’étude CASCADE (dépistage du CAncer du Poumon par SCAnner faible DosE), lancée en 2022 par l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, et financée par l’INCa et le ministère des Solidarités de la Santé, s’étend à quatre nouvelles villes : Nancy, Bordeaux, Toulouse et Carcassonne. Les femmes (fumeuses ou anciennes fumeuses de 50 à 74 ans) sont invitées à se faire dépister et bénéficier d’un scanner thoracique à faible dose de rayons dans le cadre de cette étude.
Au travers du projet européen SOLACE, l’AP-HP est en charge d’une large étude pilote qui a pour objectif d’augmenter la participation des femmes au dépistage du cancer du poumon et de mieux préciser les caractéristiques des cancers dépistés, puisque les données de plus de 10 000 femmes seront collectées.
L’étude CASCADE, qui sert de référence au volet féminin du projet SOLACE, a pour principal objectif de valider les modalités de lecture des scanners : un seul radiologue, formé au dépistage, confronté à une double lecture par experts, comme dans les études qui ont démontré un bénéfice du dépistage.
Elle permettra d’évaluer l’adhésion au dépistage, son impact sur le sevrage tabagique, le retentissement psychologique et les coûts induits, mais également le rôle de l’intelligence artificielle dans la détection des anomalies.
Concrètement, toutes les femmes (fumeuses ou anciennes fumeuses), âgées de 50 à 74 ans, sont invitées à bénéficier d’un scanner thoracique. Ce scanner permet le dépistage de plusieurs pathologies liées ou favorisées par le tabac : cancer pulmonaire mais aussi maladie coronaire, emphysème ou encore ostéoporose.
A ce jour, plus de 1800 femmes à risque ont déjà été inclues dans ce programme de dépistage du cancer du poumon et d’aide au sevrage tabagique.
Après Paris, Rennes, Béthune et Grenoble, le programme continue et s’ouvre à Nancy et Bordeaux, et très prochainement à Toulouse et Carcassonne. Pour participer à l’étude, il faut contacter l’équipe CASCADE par téléphone (06 15 06 58 35) ou par mail à l’adresse suivante : cascade.cch@aphp.fr