Dans le cadre de la démarche de décarbonation du soin engagée à l’AP-HP, une nouvelle initiative a vu le jour avec la création d’éco-labels dédiés au bloc opératoire et à la réanimation. Des grilles d’actions concrètes ont été définies, ainsi que des indicateurs pour évaluer le niveau de réalisation de ces actions.
Le Bilan Carbone® de l’AP-HP a montré que l’activité de soin est la principale contributrice à l’empreinte carbone de l’institution. Notamment celle des 50 blocs opératoires.
En mai 2025, des premiers échanges ont eu lieu pour poser les premières bases de futurs éco-labels spécifiques pour les blocs et réanimation.
L’objectif : « lister des actions concrètes accompagnées d’indicateurs pour mesurer les effets des mesures prises. Rendre accessible également une démarche de transition écologique pour les services qui ne s’y sont pas encore engagés », résume Davuth Tan, chef de projet empreinte carbone à l’AP-HP.
Les référentiels sur la base desquels les éco-labels seront décernés comportent deux volets :
- un pilier général, commun et transverse à l’ensemble des services. Il inclut des actions sur la sensibilisation des équipes, la sobriété énergétique ou encore la gestion des déchets ;
- un pilier spécifique, adapté aux particularités des spécialités concernées. Il comporte par exemple des actions sur les médicaments et les dispositifs médicaux (DM).
En pratique : une grille d’actions
Ces éco-labels seront attribués au service après évaluation sur la base d’une grille d’actions. Chaque action est accompagnée d’indicateurs de niveaux de réalisation. Plusieurs niveaux de certification sont ainsi prévus.
Concrètement, pour le bloc, une centaine d’actions a déjà été répertoriée, parmi lesquelles : l’usage de cupules réutilisables, l’emploi de compresses non stériles, l’introduction de seringues préremplies ou encore l’optimisation de la gestion des gaz anesthésiques. En 2026, d’autres spécialités seront travaillées. Et de nouveaux piliers spécifiques seront développés.
