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PROACTIVE Nutrition, une nouvelle unité de prise en charge multidisciplinaire et personnalisée et l’acquisition d’un robot chirurgical renforcent les soins et les traitements à l’hôpital Beaujon AP-HP

Publié le Communiqués de presse

Ces deux nouvelles prises en charge bénéficient à la fois aux patients et aux équipes. Leviers d’attractivité, elles s’inscrivent également parfaitement dans les missions de recherche de l’hôpital Beaujon AP-HP, notamment en nutrition et en robotique, ainsi que dans la mise en place de partenariats industriels et académiques.

L’hôpital de jour PROACTIVE Nutrition et le robot chirurgical au bloc opératoire ont été inaugurés le mercredi 31 janvier 2024, à 18h30, en présence de Nicolas Revel, directeur général de l’AP-HP, du Pr Philippe Ruszniewski, doyen de l’UFR de médecine de l’Université Paris Cité, de François Morvan, adjoint au maire de Clichy, chargé du personnel communal, de la santé, du handicap et de l’accessibilité, de Vincent-Nicolas Delpech, directeur du GHU AP-HP. Nord – Université Paris Cité, du Pr Anne Couvelard, présidente de la CMEL du GHU AP-HP. Nord – Université Paris Cité, du Pr Pierre-Emmanuel Rautou, directeur médical du DMU DIGEST, de Maxime Vanderschooten, directeur de l’hôpital Beaujon AP-HP, du Pr Nicola de’ Angelis, chef du service de chirurgie colorectale et digestive de l’hôpital Beaujon AP-HP et du Pr Francisca Joly, cheffe du service de gastro-entérologie, MICI et assistance nutritive de l’hôpital Beaujon AP-HP.

Une unité de prise en charge multidisciplinaire et personnalisée, PROACTIVE Nutrition :

PROACTIVE Nutrition, dédié aux patients atteints d’une MICI (Maladie Inflammatoire Chronique Intestinale) ou d’une insuffisance intestinale chronique stable avec sarcopénie, a ouvert ses portes à l’hôpital Beaujon AP-HP, au sein du service de gastroentérologie, MICI et assistance nutritive du Pr Francisca Joly. Une vingtaine de patients a déjà pu bénéficier de ce programme innovant que l’hôpital Beaujon AP-HP est, à ce jour, le seul établissement à offrir.

Ce programme est proposé avant ou après une chirurgie, ou lors d’une poussée de la maladie. Il s’inscrit tout d’abord dans la lutte contre la dénutrition et il repose sur trois piliers : une prise en charge nutritionnelle, un programme d’activité physique adaptée et une prise en charge psychologique.

Conçu comme un parcours de santé global, à la fois individuel et collectif, il s’appuie sur les expertises de médecins gastroentérologues, d’infirmières en pratiques avancées (IPA), d’enseignants en activité physique adaptée (APA), de diététiciennes, de nutritionnistes, de stomatologues, de tabacologues, de psychologues, etc.

Les soins, l’information ou encore des groupes de paroles sont facilités et permettent aux patients d’obtenir des réponses aux questions qu’ils se posent au quotidien : que dois-je manger ? Est-ce que j’ai des carences ? Comment supplémenter mes carences ? Comment je traite ma fatigue ? Comment je vis au quotidien avec la maladie ?

« De par les compétences du service en nutrition, nous avons souhaité apporter une prise en charge nutritionnelle dans des maladies inflammatoires du tube digestif, telle que la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, pour lesquelles la question de la nutrition et de l’alimentation est une question centrale pour les patients. » explique le Pr Francisca Joly, cheffe du service de gastroentérologie, MICI et assistance nutritive de l’hôpital Beaujon AP-HP.

Justine Bourdillel, infirmière de coordination parcours de soins de l’hôpital de jour PROACTIVE Nutrition et infirmière de coordination des patients atteints de MICI, ajoute : « PROACTIVE Nutrition permet aux patients de récupérer plus vite et d’aborder le parcours de soins plus sereinement, avec une meilleure condition physique, ce qui améliore leur qualité de vie et réduit les complications médicales. ».

Delphine, 54 ans, patiente atteinte de la maladie de Crohn, revient sur sa prise en charge : « En rencontrant en janvier 2023 le Pr Francisca Joly, elle m’a proposé d’intégrer le programme PROACTIVE Nutrition. L’équipe est bienveillante et très proche des patients. J’ai appris à connaître ma maladie et à améliorer mon bien-être. ».

Le programme PROACTIVE Nutrition sera à terme renforcé avec l’intégration d’autres disciplines comme, par exemples, des suivis gynécologiques, dermatologiques et sophrologiques. De même, la mise en place d’un projet de recherche permettra d’analyser les manques et l’environnement du patient pour évaluer sa santé globale.

L’appellation PROACTIVE Nutrition représente la variété de prises en charges qu’offre ce programme aux patients, ainsi que les différents piliers sur lesquels il repose :

PRO : promouvoir

ACTIV : activité physique

: éducation thérapeutique

: nutrition.

Il s’agit d’un programme sur six semaines, proposant deux séances par semaine et en groupe de quatre patients.

La première séance d’une session de cet HDJ se compose :

  • d’une consultation avec le médecin gastroentérologue nutritionniste ;
  • d’une consultation avec la diététicienne pour une évaluation complète ;
  • une consultation avec l’enseignant en activité physique adaptée (APA) pour réaliser un entretien motivationnel ;
  • la réalisation d’un bilan éducatif partagé (BEP) avec l’infirmière de coordination, afin d’établir les besoins, pour ensuite intégrer un programme d’éducation thérapeutique (ETP) ;
  • la réalisation d’un bilan sanguin complet par l’infirmière de coordination.

Suite à cette première séance, un plan personnalisé de soins est remis à chaque patient, avec le déroulé des séances suivantes.

Les cinq autres séances sont divisées en différents ateliers :

  • Parler de ma maladie
  • La nutrition
  • La fatigue
  • La douleur
  • Les stomies

A l’issue du parcours :

Un bilan est effectué par l’équipe soignante afin de constater l’amélioration entre le début et la fin du parcours.

Un accompagnement est également mis en place afin d’optimiser les retours à domicile, avec une évaluation de la qualité de vie.

Un robot chirurgical de dernière génération :

Depuis le mois d’octobre 2023, des équipes pluridisciplinaires dédiées, composées notamment de chirurgiens, d’anesthésistes, d’infirmiers de bloc opératoire, de pharmaciens de stérilisation… ont été formées spécifiquement à l’utilisation d’un robot chirurgical de dernière génération.

Trois disciplines – gynécologie-obstétrique, chirurgie hépato-bilio-pancréatique et transplantation hépatique, et chirurgie colorectale et digestive - en bénéficient déjà et offrent ainsi aux équipes de l’hôpital Beaujon AP-HP, mais aussi à celle du centre de chirurgie de la paroi abdominale de l’hôpital Louis-Mourier, un équipement de pointe pour réaliser des chirurgies mini-invasives.

L'avantage pour le patient est une récupération postopératoire plus rapide, ainsi qu’une diminution de la douleur post-opératoire et des séquelles esthétiques.

Ce robot chirurgical améliore également le confort des équipes de chirurgie pendant les interventions. Ils leur offrent notamment une meilleure vision en 3D de haute définition du champ opératoire, grâce à un effet de grossissement, une articulation des instruments à sept degrés de liberté et des mouvements intuitifs, un contrôle de la caméra par l’opérateur et une position plus ergonomique et la disparition du « fulcrum effect » ou effet levier au niveau des orifices de trocarts.

L’existence d’une double console de travail permet également de proposer un enseignement de ces nouvelles techniques ou une collaboration de deux spécialités chirurgicales sur une même intervention.

« Les bénéfices de l'assistance robotique sont la facilitation de gestes techniques difficilement réalisables par coelioscopie, l'intégration au programme de Récupération Amélioré Après Chirurgie (RAAC), le développement de la chirurgie hépato-bilio-pancréatique robotique encore à ses débuts (innovation)et l'attractivité pour les jeunes chirurgiens » indique le Pr Mickaël Lesurtel, chef du service de chirurgie hépato-bilio-pancréatique et transplantation hépatique.

Le Pr Nicola de’ Angelis, chef du service de chirurgie colorectale et digestive précise : « Concernant la chirurgie colorectale et digestive, les indications opératoires sont la pathologie cancéreuse du colon et du rectum, ainsi que les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI). Les objectifs sont de réduire les taux de conversion à la chirurgie ouverte et d'augmenter le taux de chirurgie mini-invasive, qui offre l'avantage d'une récupération postopératoire plus rapide pour le patient. »

« Nous réalisons désormais de la chirurgie coelioscopique robot-assistée dans le cadre de la prise en charge de pathologies bénignes : fibromes, adénomyose, endométriose, prolapsus pelvien. Cette nouvelle expertise permet d'augmenter la place de la chirurgie mini-invasive dans le processus de soin de nos patientes » ajoute le Dr Antoine Agman, chef de service de chirurgie gynécologique et obstétrique.

Une fois que l’ensemble des équipes médicales et paramédicales aura été formé, environ 500 interventions seront envisagées chaque année.

Ce robot chirurgical vient compléter un parc de quatorze robots chirurgicaux de dernière génération installés dans les hôpitaux de l’AP-HP.

L’HDJ PROACTIVE Nutrition à l'hôpital Beaujon AP-HP : voir la vidéo ici

Le robot chirurgical de l’hôpital Beaujon AP-HP : voir la vidéo ici

À propos de l’AP-HP : L’AP-HP est un centre hospitalier universitaire à dimension européenne mondialement reconnu. Elle s’organise en six groupements hospitalo-universitaires (AP-HP. Centre - Université Paris Cité ; AP-HP. Sorbonne Université ; AP-HP. Nord - Université Paris Cité ; AP-HP. Université Paris-Saclay ; AP-HP. Hôpitaux Universitaires Henri-Mondor et AP-HP. Hôpitaux Universitaires Paris Seine-Saint-Denis) et s’articule autour de cinq universités franciliennes. Ses 38 hôpitaux accueillent chaque année 8 millions de personnes malades : en consultation, en urgence, lors d’hospitalisations programmées ou en hospitalisation à domicile. Elle assure un service public de santé pour tous, 24h/24, et c’est pour elle à la fois un devoir et une fierté. L’AP-HP est le premier employeur d’Île-de-France : près de 100 000 personnes – médecins, chercheurs, paramédicaux, personnels administratifs et ouvriers – y travaillent. http://www.aphp.fr

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Assistance publique Hôpitaux de Paris