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Maladies du sang : 50 ans d’importantes avancées médicales et de recherche à l’hôpital Saint-Louis AP-HP

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Maladies du sang : 50 ans d’importantes avancées
Maladies du sang : 50 ans d’importantes avancées -
Getty Images

Le service d’hématologie-greffe de l’hôpital Saint-Louis AP-HP fête le 30 novembre 2023, les 50 ans de la première allogreffe de moelle. Le service d’hématologie greffe de l’hôpital Saint-Louis AP-HP et de l’Institut du cancer AP-HP. Nord – Université Paris Cité est un service unique à l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris entièrement dédié aux greffes de cellules souches hématopoïétiques allogéniques (greffes réalisées à partir d’un membre de la fratrie ou d’un donneur non apparenté). Il a été créé en 1973 par le Professeur Eliane Gluckman puis dirigé successivement par le Professeur Gérard Socié et depuis 2022 par le Professeur Régis Peffault de Latour. Ce service célèbre cette année les 50 ans de la première allogreffe de moelle réalisée à l’hôpital Saint-Louis AP-HP.

Depuis son ouverture, plus de 4 200 allogreffes ont été réalisées. Actuellement, avec environ 140 allogreffes par an, il est le service le plus important en nombre d'allogreffes en France et l’un des premiers services européens et internationaux. 

L'allogreffe de moelle osseuse est souvent utilisée dans le traitement de diverses maladies du sang. Son objectif est de remplacer la moelle osseuse malade par une moelle saine provenant d'un donneur compatible. Cette procédure aide à éliminer les cellules cancéreuses et à régénérer la production normale de cellules sanguines, permettant ainsi de guérir des maladies graves du sang. Les pathologies prises en charge sont essentiellement des cancers du sang comme les leucémies ou les myélodysplasies, mais aussi les aplasies médullaires (déficit du fonctionnement de la moelle osseuse) et certaines maladies héréditaires du globule rouge comme la drépanocytose ou du système immunitaire (déficits immunitaires). Pour les aplasies médullaires, le service constitue un centre de référence pour les maladies rares avec une expertise de renommée internationale. Il attire tous les ans de nombreux médecins français ou internationaux pour des formations à l’allogreffe et à l’aplasie.

Pendant ces cinq décennies, des innovations scientifiques majeures y ont été réalisées :

  • la première greffe de sang placentaire au monde en 1988 ;
  • une meilleure compréhension et les changements des standards de traitement de la maladie du greffon contre l’hôte aiguë ou chronique (complication majeure de l’allogreffe) ;
  • une meilleure connaissance du suivi à long-terme des patients allogreffés ;
  • le traitement par allogreffe des patients atteints de maladie de Fanconi, d’aplasies médullaires acquises (traitements immunosuppresseurs ou allogreffe) ainsi que des traitements par inhibiteurs du complément dans une forme très particulière d’aplasie – l’hémoglobinurie paroxystique nocturne qui place le service comme pionnier dans le domaine des maladies rares ;

Ces avancées majeures dans le domaine de l'allogreffe ont permis d’améliorer la survie des patients. D’importants progrès ont été réalisés dans plusieurs domaines, notamment celui de la thérapie cellulaire. Au fil des années, l’allogreffe est devenue un traitement de choix pour de nombreux patients souffrant de cancers du sang ou d’aplasies médullaires, afin de leur offrir une vraie chance de guérison.

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