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Une expérimentation pour améliorer le parcours des insuffisants cardiaques sévères

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Cette expérimentation vise à mettre en place et évaluer une nouvelle structure de coordination, de télésurveillance et d’optimisation thérapeutique pour améliorer la survie et la qualité de vie des patients insuffisants cardiaques sévères et limiter les décompensations cardiaques.
Elle est coordonnée par le Pr Thibaud Damy des Hôpitaux Universitaires Henri-Mondor avec la collégiale de cardiologie de l’AP-HP présidée par le Pr Damien Logeart et implique neuf services de cardiologie de l’AP-HP (Ambroise-Paré, Bicêtre, Bichat, Cochin, Européen Georges-Pompidou, Henri-Mondor, Lariboisière, Pitié-Salpêtrière, Saint-Antoine). Elle a été autorisée début 2020 pour 4 ans par l’ARS Ile-de-France, dans le cadre du dispositif « article 51 ».

L’insuffisance cardiaque est une maladie grave et fréquente qui touche 2,3% de la population adulte soit environ 1,5 million de patients en France, en augmentation constante du fait du vieillissement de la population. Chaque année, elle est à l’origine de 165 000 hospitalisations, avec 45% de ré-hospitalisations dans l’année et 25% à trois mois après hospitalisation pour décompensation aigue d’insuffisance cardiaque.

Les patients sévères requièrent une coordination importante et permanente entre domicile, ville et hôpital : coordination médecin, cardiologue traitant et hôpital en amont de l’entrée à l’hôpital ; dans l’hôpital pour être orienté directement dans la filière spécialisée et éviter le passage aux urgences ; à la sortie de l’hôpital vers le médecin, le cardiologue traitant ou autres professionnels pour optimiser le traitement médical ou rythmologique et/ou un complément de prise en soins en réponse aux besoins identifiés. Cette optimisation est fondamentale pour améliorer la survie, la qualité de vie et diminuer les ré-hospitalisations.

Pour optimiser le parcours des patients insuffisants cardiaques sévères, le projet prévoit d’associer 6 modules complémentaires. L’organisation repose sur la structuration de Cellules d’Expertise et de Coordination de l’Insuffisance Cardiaque Sévère (CECICS) composées d’infirmiers de coordination « délégués » et de cardiologues « délégants » qui mettent en œuvre un protocole de coopération entre professionnels de santé. L’expérimentation a été autorisée pour une durée de quatre ans le 2 janvier 2020 dans l’objectif d’atteindre près de 5000 patients insuffisant cardiaques sévères pris en soins de façon coordonnée et complémentaire. Les CECICS, déjà en place aux hôpitaux universitaires Henri-Mondor, AP-HP se structurent dans les autres GHU avec la formation pratique et théorique des infirmiers pour répondre aux attendus du protocole de coopération, l’organisation de la télésurveillance et des consultations de titration…La mise en œuvre de ce projet nécessite une coopération renforcée avec les professionnels de santé de ville qui s’organise progressivement en lien avec les CPTS.

En savoir plus : lire le communiqué de presse

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