Efficacité du Ruxolitinib en première intention dans la lymphohistiocytose hémophagocytaire primitive de l’enfant

R-HLH

Promoteur

AP-HP

Unité de Recherche Clinique coordonnatrice

URC Necker (HUNCK)

Investigateur coordonnateur

MOSHOUS Despina

Centre coordonnateur

AP-HP - Hôpital Necker-Enfants Malades

Population

Patients

Statut de l’essai

Inclusions en cours

À propos

Vous êtes atteint(e) d’une maladie rare du système immunitaire appelée « Syndrome d’Activation Lymphohistiocytaire » ou « Lymphohistiocytose hémophagocytaire ». Il s’agit d’une maladie génétique rare caractérisée par une activation pathologique du système immunitaire avec une réponse inflammatoire incontrôlée. Dans cette maladie, il y a une activation exagérée de certains globules blancs, notamment les lymphocytes T (cellules qui aident le corps à combattre les infections) et les macrophages (cellules de grande taille chargées de digérer et de détruire les corps étrangers). Ces cellules activées causent une réponse inflammatoire anormale. La maladie se manifeste par des signes cliniques comme une fièvre, une hépato-splénomégalie (augmentation anormale du volume du foie et/ou celui de la rate), une fatigue, parfois des saignements, des problèmes à respirer et des symptômes neurologiques (états confusionnels, convulsions et coma) associées à des signes biologiques : diminution des taux des globules rouges, des globules blancs et/ou des plaquettes, et des signes d’inflammation dans le sang Pour contrôler cette activation, votre médecin vous propose un nouveau traitement. Le traitement habituel est une chimiothérapie toxique pour la moelle osseuse, l’étoposide (VP16) associée à des corticoïdes afin d’éliminer les cellules activées et ainsi contrôler l’activation. Une autre approche consiste à utiliser un anticorps qui détruit les lymphocytes T activés. Ces deux traitements augmentent le risque d’infection. Des études récentes ont permis de mieux comprendre la maladie. Lors du syndrome d’activation, on observe une prolifération massive des lymphocytes T activés qui sécrètent de fortes quantités d’Interféron (IFN) gamma (protéines produites suite à une infection virale). L’IFN gamma (γ) provoque une activation d’un autre type cellulaire du système immunitaire qui sont des macrophages. Les macrophages libèrent de nombreuses substances pro-inflammatoires (dites « cytokines ») tels que l’Interleukine (IL)-6, IL8 et le TNFα(cf. figure 2). L’IFNγ joue donc un rôle central dans le syndrome d’activation lymphohistiocytaire. Les médicaments susceptibles de bloquer spécifiquement les effets de l’IFN gamma donnent l’espoir de contrôler la maladie de façon moins toxique que les traitements classique, étoposide ou anticorps anti lymphocytes T. Le RUXOLITINIB, est un médicament qui bloque le récepteur de l’IFNγ. Depuis plusieurs années, il a été utilisé avec succès chez quelques enfants et adultes avec différentes formes de la maladie. Il a également montré son efficacité dans des modèles animaux de la maladie. Nous attendons une meilleure tolérance du traitement pour les enfants traités avec notre protocole comparé aux enfants traités par les traitements habituels.

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Établissement(s) recruteur(s)

  • AP-HP - Hôpital Necker-Enfants Malades

    Adresse :

    149 rue de Sèvres
    75743 PARIS CEDEX15
    France

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