Intensification par CUriethérapie endocavitaire du traitement néoadjuvant du cancer du RECtum dans une stratégie de préservation d’organe

ICUREC

Promoteur

CHU Bordeaux

Investigateur coordonnateur

VENDRELY Véronique

Centre coordonnateur

Centre Hospitalier Universitaire Bordeaux

Population

Patients

Statut de l’essai

Abandonné

À propos

Les tumeurs du rectum sont parmi les tumeurs digestives les plus fréquentes. Leur traitement repose sur la chimioradiothérapie suivie d’une chirurgie radicale avec exérèse du rectum. Une chimiothérapie peut également être associée avant ou après la chimioradiothérapie en fonction du stade initial de la tumeur. Ce traitement permet de stériliser la tumeur pour un tiers des patients, et remet en question l’utilité d’une chirurgie radicale systématique chez les patients qui répondent bien au traitement. En effet, la chirurgie est associée à une morbidité et des séquelles fonctionnelles dont le risque augmente avec l’âge et les comorbidités. Chez les patients qui présentent une réponse incomplète après la chimioradiothérapie externe (les rayons sont émis par une machine située à l’extérieur du corps et traversent les tissus pour atteindre la zone à traiter) un complément de dose de radiothérapie peut être délivré par voie intra-rectale pour achever de stériliser la tumeur et permettre une conservation rectale. Cette technique, appelée curiethérapie endorectale, a l’avantage de délivrer de fortes doses à la tumeur en plaçant la source de rayonnement en intra-rectal directement au contact de la tumeur. En pratique, un applicateur de la forme d’un tube est mis en place dans le rectum au contact de la tumeur. L’applicateur est ensuite relié à l’appareil de traitement, qui envoie la source radioactive dans l’applicateur, permettant de délivrer un complément de dose très localisé de 30 Gy en 3 séances de 10 Gy à une semaine d’intervalle après chimioradiothérapie externe. Le traitement de curiethérapie rectale ne nécessite pas d’anesthésie, ni d’hospitalisation (il s’agit d’un traitement ambulatoire). Il peut être inconfortable et en cas de douleur, des antalgiques vous seront donnés. Vous rentrez chez vous dès que l’applicateur est enlevé et vous n’êtes pas radioactif, il n’y a pas de précaution à prendre pour votre entourage. Ce traitement, développé à Montréal par le Pr Te Vuong, présente habituellement une bonne tolérance avec des effets secondaires mineurs à type de diarrhées, douleurs ou saignements du rectum qui cèdent dans les 8 semaines. Une inflammation du rectum, appelée proctite radique, avec des saignements pouvant nécessiter une transfusion ou une cautérisation, peut néanmoins subsister chez 10 à 20 % des patients. Le projet actuel a pour but de développer la technique en France, en s’assurant de sa tolérance chez les patients français. Quel est l’objectif de cette recherche ? Votre médecin vous a expliqué que vous êtes porteur d’un cancer du rectum pour lequel vous êtes en cours de traitement néoadjuvant. Nous vous proposons de participer à une étude de recherche clinique, dont le but est d’évaluer la faisabilité de la curiethérapie endocavitaire rectale chez les patients en réponse partielle après traitement néoadjuvant standard dans une perspective de conservation rectale. Nous évaluerons la faisabilité et la tolérance du traitement. Comment va se dérouler cette recherche ? En France, 31 personnes ayant donné leur consentement sont attendues pour participer à cette recherche. Il s’agit d’une étude nationale bicentrique à laquelle participent le CHU de Bordeaux et l’hôpital de Tenon à Paris. Si vous acceptez d’y prendre part et si vous répondez aux critères définis par le protocole, votre propre participation durera environ 1 an (3 semaines de traitement avec un suivi de 1 an après la curiethérapie). Les tumeurs du rectum sont parmi les tumeurs digestives les plus fréquentes. Leur traitement repose sur la chimioradiothérapie suivie d’une chirurgie radicale avec exérèse du rectum. Une chimiothérapie peut également être associée avant ou après la chimioradiothérapie en fonction du stade initial de la tumeur. Ce traitement permet de stériliser la tumeur pour un tiers des patients, et remet en question l’utilité d’une chirurgie radicale systématique chez les patients qui répondent bien au traitement. En effet, la chirurgie est associée à une morbidité et des séquelles fonctionnelles dont le risque augmente avec l’âge et les comorbidités. Chez les patients qui présentent une réponse incomplète après la chimioradiothérapie externe (les rayons sont émis par une machine située à l’extérieur du corps et traversent les tissus pour atteindre la zone à traiter) un complément de dose de radiothérapie peut être délivré par voie intra-rectale pour achever de stériliser la tumeur et permettre une conservation rectale. Cette technique, appelée curiethérapie endorectale, a l’avantage de délivrer de fortes doses à la tumeur en plaçant la source de rayonnement en intra-rectal directement au contact de la tumeur. En pratique, un applicateur de la forme d’un tube est mis en place dans le rectum au contact de la tumeur. L’applicateur est ensuite relié à l’appareil de traitement, qui envoie la source radioactive dans l’applicateur, permettant de délivrer un complément de dose très localisé de 30 Gy en 3 séances de 10 Gy à une semaine d’intervalle après chimioradiothérapie externe. Le traitement de curiethérapie rectale ne nécessite pas d’anesthésie, ni d’hospitalisation (il s’agit d’un traitement ambulatoire). Il peut être inconfortable et en cas de douleur, des antalgiques vous seront donnés. Vous rentrez chez vous dès que l’applicateur est enlevé et vous n’êtes pas radioactif, il n’y a pas de précaution à prendre pour votre entourage. Ce traitement, développé à Montréal par le Pr Te Vuong, présente habituellement une bonne tolérance avec des effets secondaires mineurs à type de diarrhées, douleurs ou saignements du rectum qui cèdent dans les 8 semaines. Une inflammation du rectum, appelée proctite radique, avec des saignements pouvant nécessiter une transfusion ou une cautérisation, peut néanmoins subsister chez 10 à 20 % des patients. Le projet actuel a pour but de développer la technique en France, en s’assurant de sa tolérance chez les patients français. Quel est l’objectif de cette recherche ? Votre médecin vous a expliqué que vous êtes porteur d’un cancer du rectum pour lequel vous êtes en cours de traitement néoadjuvant. Nous vous proposons de participer à une étude de recherche clinique, dont le but est d’évaluer la faisabilité de la curiethérapie endocavitaire rectale chez les patients en réponse partielle après traitement néoadjuvant standard dans une perspective de conservation rectale. Nous évaluerons la faisabilité et la tolérance du traitement. Comment va se dérouler cette recherche ? En France, 31 personnes ayant donné leur consentement sont attendues pour participer à cette recherche. Il s’agit d’une étude nationale bicentrique à laquelle participent le CHU de Bordeaux et l’hôpital de Tenon à Paris. Si vous acceptez d’y prendre part et si vous répondez aux critères définis par le protocole, votre propre participation durera environ 1 an (3 semaines de traitement avec un suivi de 1 an après la curiethérapie).

Se porter volontaire pour l’essai

Établissement(s) recruteur(s)

  • AP-HP - Hôpital Tenon

    Adresse :

    4 rue de la Chine
    75970 PARIS CEDEX20
    France

Contacter l'équipe de coordination de l'essai

Tous les champs obligatoires sont marqués d'un astérisque *.

J’ai bien noté que :

  • aucune information personnelle n’est collectée à mon insu, ni divulguée à des tiers
  • je dispose d’un droit d’accès, modification, rectification et suppression des données me concernant
  • sachant que les messages envoyés sur Internet peuvent être interceptés, je n’envoie aucune donnée personne, confidentielle ou sensible
CAPTCHA
Trouvez la solution de ce problème mathématique simple et saisissez le résultat. Par exemple, pour 1 + 3, saisissez 4.
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain ou non afin d'éviter les soumissions de pourriel (spam) automatisées.