Radiofréquence dans les métastases ganglionnaires du cancer de la thyroïde différencié : étude prospective de la tolérance et de l'efficacité

À propos

Cette recherche a pour but de prouver l’efficacité et la tolérance de la radiofréquence* dans le traitement des métastases ganglionnaires persistantes du cancer de la thyroïde différencié, par rapport à la prise en charge actuelle. La radiofréquence consiste à aller directement au niveau du ganglion cancéreux à l’aide d’une aiguille, puis le chauffer très fort pour le bruler, sous contrôle échographique. Cela dure juste quelques minutes et ne nécessite pas d’anesthésie générale mais une anesthésie locale. Actuellement, la prise en charge consiste soit à surveiller ces métastases ganglionnaires (échographie et prise de sang) soit à opérer à nouveau pour tenter de retirer ces ganglions persistants. Le but de la recherche est de trouver une alternative à ces 2 options actuelles. Le paramètre principal de l’étude est l’efficacité de la radiofréquence sur le volume du ganglion et son aspect. Les autres paramètres de l’étude comprendront : • l’évolution à l’échographie cervicale du ganglion traité • le pourcentage de patients dont le ganglion traité diminue de taille. • le pourcentage de patient avec disparition de trace de cancer dans le ganglion traité après une nouvelle cytoponction* à 6 mois après le traitement par radiofréquence. • l’évolution des marqueurs du cancer de la thyroïde sur les prises de sang (thyroglobuline, anticorps anti thyroglobuline) • le taux de complications à court terme et à long terme de la radiofréquence • la qualité de vie. Elle sera évaluée par 3 questionnaires spécifiques permettant d’évaluer votre état général, le stress que vous pouvez ressentir en lien avec votre diagnostic de cancer et vos traitements. Pour répondre aux questions posées dans la recherche, il est prévu d’inclure 14 personnes présentant un cancer de la thyroïde avec des ganglions au niveau du cou dans lesquels il persiste du cancer de la thyroïde , Ces personnes sont traitées à l’hôpital St Louis (Paris) et à l’hôpital Américain (Neuilly sur Seine).