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RIFIREINS

Promoteur: 
AP-HP
Investigateur coordonnateur: 
AUDARD Vincent
Centre coordonnateur: 
AP-HP - Hôpital Henri Mondor-Albert Chenevier
Unité de Recherche Clinique coordonnatrice: 
URC Henri Mondor (HUHMN)
Établissement(s): 
  • AP-HM - Hôpital de la Conception
  • AP-HP - Hôpital Ambroise Paré
  • AP-HP - Hôpital Bicêtre
  • AP-HP - Hôpital Bichat
  • AP-HP - Hôpital Europeen Georges Pompidou
  • AP-HP - Hôpital Henri Mondor-Albert Chenevier
  • AP-HP - Hôpital Necker-Enfants Malades
  • AP-HP - Hôpital Tenon
  • CHI Montreuil - Hôpital André Grégoire
  • CHRU Tours - Hôpital Bretonneau
  • CH Sud Francilien
  • CHU Bordeaux - Groupe Hospitalier Pellegrin
  • CHU Nantes - Hôtel-Dieu - Hôpital Mère-Enfant
  • CHU Nice - Hôpital Pasteur
  • CHU Rennes - Hôpital Pontchaillou
  • CHU Rouen - Hôpital Charles-Nicolle
  • CHU Toulouse - Hôpital de Rangueil
  • CH Valenciennes
  • GH Sud Ile-de-France - Hôpital de Melun-Sénart
  • Hôpital Foch
  • Hôpital Nord-Ouest - Villefranche
  • Hôpitaux universitaires de Strasbourg - Hôpital Civil
Population: 
Patients
Statut de l’essai clinique: 
Inclusions en cours

Rituximab dès le premier épisode de Syndrome Néphrotique à Lésions Glomérulaires Minimes de l’adulte

Le Syndrome Néphrotique idiopathique à Lésions Glomérulaires Minimes (SNLGM) est une maladie du rein et plus précisément des glomérules rénaux qui sont des structures du rein chargées de filtrer le sang pour en extraire les déchets qui seront rejetés dans l’urine. Cette maladie, d’origine inconnue, aboutit à une fuite massive de protéines dans les urines (protéinurie) et une baisse des protéines dans le sang (hypoalbuminémie) (= syndrome néphrotique). Il représente une cause fréquente des syndromes néphrotiques de l’adulte (entre 10 et 25% des cas). Il s’agit d’une maladie rénale rare, qui de ce fait, nécessite des études de recherche clinique pour améliorer sa prise en charge thérapeutique.
A l’heure actuelle, le traitement de première intention chez l’adulte repose sur la prise de corticoïdes (corticothérapie) à forte dose.
Dans une étude précédente multicentrique française, nous avons montré que 57.9% et 70% des patients sous corticoïdes (1mg/kg/jour) étaient en rémission complète de la maladie après respectivement 4 et 8 semaines de traitement. Malheureusement, entre 23% et 49% des patients rechutent, nécessitant une reprise de la corticothérapie ou d’autres traitements.
Le but de cette recherche est de tester l’hypothèse que l’utilisation de Rituximab (commercialisé sous le nom de Mabthera) pourrait dès l’épisode initial de SNLGM, une fois la rémission complète obtenue, réduire le risque de rechute ultérieur comparativement au traitement par corticoïdes classique.
Le Rituximab se lie à une protéine (appelée CD20) présente sur certaines cellules du système immunitaire appelé lymphocytes B ce qui permet de diminuer le nombre de lymphocytes B circulants. Il se présente sous la forme d’une solution à diluer pour perfusion dont la concentration est de 10mg/ml, chaque flacon à usage unique contient 100mg de Rituximab.
Le Rituximab est récemment apparu comme une option thérapeutique prometteuse chez les patients qui présentent de nombreuses rechutes qui nécessitent habituellement la reprise de la corticothérapie laquelle est source d’effets indésirables notables (obésité, troubles endocriniens et osseux).
Nous faisons l’hypothèse qu’un traitement par Rituximab avec arrêt rapide des corticoïdes dès la première poussée de SNLGM après obtention d’une rémission complète réduirait le risque de rechute durant la première année de suivi comparativement à la corticothérapie usuelle administrée à doses décroissantes pour une durée totale de 24 semaines.
Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 148 personnes présentant une première poussée de SNLGM confirmée par une biopsie rénale dans des établissements de soins (services de Néphrologie) situés en France.

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