Schistosomose génitale féminine des femmes migrantes ; une étude pilote

À propos

Cette recherche porte sur les atteintes génitales basses de la schistosomose ou bilharziose, une maladie liée à des parasites de type Schistosoma spp. qui sont très fréquents en Afrique sub-saharienne et dont la contamination se fait par contact avec des eaux douces contaminées. Cette pathologie est souvent retrouvée chez les patientes vivant en Afrique sub-saharienne, et peut provoquer des lésions du tube digestif, du foie, des voies urinaires mais également des lésions génitales (vagin, col, utérus). L’examen le plus fiable pour le diagnostic est la sérologie (recherche d’anticorps), qui reste positive pendant plusieurs années après la contamination. Cependant, les lésions des organes peuvent être dépistées par des examens plus ciblés. Le but de cette étude est de rechercher si des lésions génitales sont présentes chez des femmes ayant migré dans un pays non endémique comme la France et qui ont une sérologie positive pour la schistosomose. Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 50 personnes présentant une sérologie positive, et ayant consulté en maladies infectieuses ou en gynécologie-obstétrique à l’hôpital Bicêtre, AP-HP.