La composition du microbiote intestinal est un indicateur en matière de santé. Les scientifiques en sont de plus en plus convaincus. Une équipe française vient de montrer, par le biais d’un essai clinique, que les bactéries présentes dans le tube digestif des malades du cancer influencent la réponse aux traitements d’immunothérapie. Et qu’à terme, modifier cette flore avant le traitement pourrait améliorer le pronostic des patients.
La composition du microbiote intestinal aide à identifier les malades qui vont répondre favorablement ou non au traitement du mélanome, l’ipilimumab. C’est ce que viennent de démontrer des chercheurs de l’AP-HP, de l’INRA, de Gustave Roussy et de l’Inserm. Pour ce faire, ils ont mené une étude clinique chez 26 patients atteints de mélanome avec des métastases et traités par l’anticorps monoclonal.