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Fracture de l’extrémité supérieure du fémur : optimiser les soins pour réduire le taux de mortalité chez les patients âgés pris en charge dans une filière orthogériatrique dédiée

Publié le Communiqués de presse

Une étude de cohorte, ayant pour objectif d’estimer la mortalité attribuable à 6 mois de la fracture de l’extrémité supérieure du fémur, chez des patients âgés pris en charge dans une filière orthogériatrique dédiée, a été menée au sein de la filière périopératoire gériatrique de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière – Charles Foix, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris et de Sorbonne Université, par les équipes de l’unité péri-opératoire gériatrique (UPOG), du service d’accueil des urgences, du département d’anesthésie-réanimation, du service d’orthopédie et du service de soins de suite et réadaptation orthogériatique, en lien avec des chercheurs de Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique (Inserm/Sorbonne Université). Les résultats de cette étude, publiés le 24 juillet 2020 dans Journal of Clinical Medicine, ont montré pour la première fois que l’optimisation de la prise en charge péri-opératoire des patients âgés pourrait réduire d’un quart la mortalité à 6 mois post-fracture de l’extrémité supérieure du fémur.

Chaque année, plus de 1,6 million de personnes subissent une fracture de l’extrémité́ supérieure du fémur (FESF) dans le monde. Cette condition fréquente et urgente est associée à un mauvais pronostic avec un taux élevé de mortalité à 6 mois (8-26%).

Plusieurs conditions cliniques peuvent influencer ce taux de mortalité, notamment les caractéristiques initiales (âge, comorbidités, autonomie, type de fracture), la présence de pathologies aigües associées (celles ayant potentiellement causé la chute ou celles en étant la conséquence), les facteurs péri-opératoires (délai chirurgical, transfusion sanguine) et les complications post-opératoires. Cette étude est la première à essayer de mesurer l’impact de ces quatre domaines sur la mortalité à 6 mois post-FESF, en utilisant une approche statistique originale (fraction attribuable moyenne (FAM)). La compréhension de l’influence respective de ces domaines sur la mortalité à 6 mois post-FESF d’une part, et l’identification des facteurs modifiables d’autre part, sont une première étape essentielle pour indiquer les pistes les plus importantes pour la recherche future, l’optimisation des soins et l’amélioration du pronostic des patients.

En étudiant une cohorte rétrospective de patients âgés de ≥ 70 ans, pris en charge dans une filière orthogériatrique dédiée, entre juin 2009 et septembre 2018 (N = 1010), et en examinant la mortalité à 6 mois, les chercheurs ont démontré que les caractéristiques de base expliquaient moins des 2/3 de la mortalité à 6 mois post-FESF1. L’optimisation des soins, en améliorant la gestion des facteurs péri-opératoires et en réduisant les complications post-opératoires, pourrait réduire d’un quart le taux de mortalité à 6 mois post-FESF2. Les résultats de cette étude indiquent que la recherche future et l’amélioration des soins devraient se concentrer sur la détection précoce et le traitement des complications postopératoires sévères chez les patients âgés.

Référence :
Attributable mortality of hip fracture in holder patients : a retrospective observational study, Lorène Zerah, David Hajage, Mathieu Raux, Judith Cohen-Bittan, Anthony Mézière, Frédéric Khiami, Yannick Le Manach, Bruno Riou, Jacques Boddaert, Journal of Clinical Medicine, published online 24 of july 2020.
DOI : https://doi.org/10.3390/jcm9082370

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