Le journal Le Monde, dans son édition du 24 janvier 2019 (daté du 25/1), titre sur les conclusions d’une autopsie alors qu’il ne s’agit que d’un rapport provisoire, auquel, à ce stade, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris n’a pas accès compte tenu du principe du secret de l’enquête pénale en cours.
L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris tient néanmoins à réaffirmer, contrairement à ce qui est écrit, qu’elle ne « tente » pas « d’échapper à sa responsabilité » mais :
• Qu’elle s’inscrit dans une démarche de totale transparence sur ce drame ayant elle –même avisé le procureur de la République suite au décès inexpliqué d’une patiente au service des urgences de l’hôpital Lariboisière le 18 décembre 2018 et a rendu publique cette information le jour même ;
• Qu’elle a rendu publics les résultats du rapport ARS-AP-HP réalisé sans délai par des professionnels de santé à la suite de ce décès ;
• Que le rapport d’autopsie n’étant à ce stade non définitif, personne ne peut en tirer de conclusion ou d’interprétation.
Sur le décès d’une femme en 2014, il est faux d’affirmer que cette patiente « était morte aux urgences de Lariboisière ». En premier lieu, elle n’a pas subi « une longue attente de près de deux jours » mais elle a été vue par un médecin sénior, une heure après son arrivée aux urgences puis admise en unité d'hospitalisation de courte durée, 5 heures après son arrivée. Le lendemain, son état de santé s'étant brutalement dégradé, elle a été transférée dans un autre service où elle est décédée. Il n’a jamais été établi de lien entre son décès et son admission aux urgences.