Mis à jour le 09/10/2025

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Lancement des missions nationales CORTOX et CORRAD, pour une meilleure coordination de la réponse du système de santé face aux risques chimiques et toxiques, nucléaires et radiologiques

    Les 6 et 8 octobre les autorités sanitaires ont procédé au lancement les missions nationales CORTOX (Coordination Opérationnelle sur le Risque chimique et Toxique) et CORRAD (Coordination Opérationnelle sur le Risque Radiologique). Ces missions viennent renforcer la préparation du système de santé à la réponse aux situations d’urgence liées à des événements chimique/toxique ou nucléaire/radiologique, accidentels ou intentionnels. Elles reposent sur le réseau des établissements de santé de référence (ESR). 

    Les établissements de santé de référence (ESR), un rouage essentiel de la préparation du système de santé aux situations d’urgence

    Les ESR régionaux (ESRR), désignés par arrêté du ministre chargé de la santé, sur proposition des Agences Régionales de Santé (ARS), constituent un élément clef du dispositif de réponse aux situations sanitaires exceptionnelles. Pour les risques sur lesquels ils sont désignés, ils assurent au niveau régional, les missions de diagnostic, de prise en charge, d’expertise, de conseil, d’information, de formation et d’animation des réseaux régionaux d’établissements de santé et de professionnels de santé de ville qui contribuent à la prise en charge des patients. 

    Certains de ces ESRR sont désignés comme établissements de santé référents nationaux (ESRN). Ils se distinguent par une expertise spécialisée, une capacité à assurer une prise en charge particulièrement pointue avec des équipements techniques hautement spécialisés ou spécifiques ainsi que par un haut niveau de formation de leurs professionnels. Ces derniers maintiennent leurs compétences à jour grâce à une actualisation continue des connaissances.

    Les missions nationales CORTOX et CORRAD : pour une meilleure gestion des risques 

    La mission principale des coordinations nationales CORTOX et CORRAD consiste à agréger les différentes spécialités médicales impliquées dans la prise en charge des patients exposés à des agents toxiques ou à des agents nucléaire et radiologiques, et à animer le réseau des établissements de santé référents (ESR) de leur filière. En favorisant le partage d’expériences, l’élaboration de procédures et d’outils, elles contribuent à renforcer et optimiser l’organisation de la réponse face aux risques identifiés. 

    Ces missions nationales reposent sur un partenariat entre la Direction générale de la Santé (DGS), la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), l’Ecole des Haute Etudes en Santé publique, le Service de santé des armées, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France et sont portées par l’AP-HP, Hôpital Lariboisière APH-HP pour la mission CORTOX (risques chimiques et toxiques) et Hôpital Pitié Salpêtrière AP-HP pour la mission CORRAD (nucléaire et radiologique) mais aussi les institutions et sociétés savantes compétentes sur ces risques.

    Pour en savoir plus

    A propos de l'AP-HP : Premier centre hospitalier universitaire (CHU) d’Europe, l’AP-HP assure un service public de santé pour tous 24h/24. C’est pour elle à la fois un devoir et une fierté. L’AP-HP accueille chaque année plus de 8 millions de patients à tous les âges de la vie : en consultation, en urgence, lors d’hospitalisations programmées ou en hospitalisation à domicile. Elle est le premier employeur d’Île-de-France avec près de 100 000 personnes – médecins, chercheurs, paramédicaux, personnels administratifs, techniques et ouvriers, et peut compter sur plus de 2 000 bénévoles auprès des patients et des familles. Ses 38 hôpitaux sont organisés en six groupes hospitalo-universitaires (AP-HP. Centre - Université Paris Cité ; AP-HP. Nord - Université Paris Cité ; AP-HP. Sorbonne Université ; AP-HP. Université Paris-Saclay ; AP-HP. Hôpitaux universitaires Henri-Mondor et AP-HP. Hôpitaux universitaires Paris Seine-Saint-Denis), conventionnés avec sept universités franciliennes. Lieu de formation de plus de 22 000 étudiants et internes, l’AP-HP est aussi au premier rang de la recherche clinique en France. À ces missions, s’ajoute une action déterminée en matière de transformation écologique et de partage d’expérience à l’international. L’AP-HP s’engage pour demain.
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