Analyse de la relation entre dyspnée et activation cérébrale corticale mesurée par spectroscopie fonctionnelle dans le proche infra-rouge pendant une épreuve de sevrage de la ventilation mécanique

À propos

L’inconfort respiratoire (manque d’air) est fréquent et parfois intense en réanimation chez les patients placés sous ventilation artificielle. Pour être soulagé, cet inconfort respiratoire doit être détecté. Or, les patients placés sous ventilation artificielle sont souvent incapables de communiquer verbalement avec les soignants et de rapporter eux-mêmes leurs symptômes. Il existe donc un besoin d’outils permettant de détecter l’inconfort respiratoire des patients sans nécessiter leur participation. L’activation de certaines zones du cortex cérébral est un indicateur d’inconfort respiratoire et son analyse pourrait donc être utilisé afin de fortement suspecter un inconfort respiratoire chez les patients incapables de rapporter leurs symptômes. Cette activation du cortex cérébrale peut-être détectée facilement et de façon non-invasive, par l’émission puis le recueil du signal de rayons proche-infrarouges (petites ondes lumineuses invisibles à l’œil nu) apposés sur le cuir chevelu. Nous souhaitons dans cette étude tester les relations entre l’inconfort respiratoire des patients placés sous ventilation artificielle et les modifications du rayonnement infra-rouge du cerveau. Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 40 personnes placées sous ventilation artificielle aptes à réaliser une épreuve de séparation du ventilateur, qu’elles soient communicantes ou non communicantes. Cette étude ne concerne que les adultes majeurs. Les adultes sous mesure de protection juridique (tutelle, curatelle) ainsi que les femmes enceintes et allaitantes ne sont pas éligibles à cette étude.