Evaluation en soins courants du traitement anticoagulant vs antiplaquettaire en prévention secondaire d'un AVC ischémique chez des patients qui ont un AVC ischémique et une suspicion de fibrillation atriale, durant la période de recherche de

SPICAF

Promoteur

AP-HP

Unité de Recherche Clinique coordonnatrice

URC St-Louis - Lariboisière (HUSLS)

Investigateur coordonnateur

LAVALLEE Philippa

Centre coordonnateur

AP-HP - Hôpital Bichat

Population

Patients

Statut de l’essai

Inclusions en cours

À propos

Après un infarctus cérébral dont la cause n’a pas été trouvée après une recherche la plus complète possible, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande de traiter les patients par traitement antiplaquettaire (aspirine ou clopidogrel ou association d’aspirine et de dipyridamole) pour diminuer le risque de récidive en plus du traitement des facteurs de risques vasculaires. L’arythmie cardiaque que le médecin appelle fibrillation atriale est une grande cause d’AVC, surtout après 65 ans. Elle est diagnostiquée en faisant un électrocardiogramme. La découverte d’une fibrillation atriale chez un patient après un infarctus cérébral modifie le traitement. En effet, dans ce cas les traitements antiplaquettaires ne sont pas assez efficaces, permettant au mieux une réduction du risque de récidive de 20%, alors que le traitement par anticoagulant réduit ce risque de 65 à 90%. Parmi les causes d’AVC non détectées, on sait que l’arythmie cardiaque peut être transitoire, quelques secondes, quelques minutes, ou quelques heures. En simplement 6 minutes d’arythmie, un caillot peut se former dans la cavité du cœur que l’on appelle l’oreillette, et peut être emporté par le courant sanguin vers le cerveau. Si cette arythmie ne se reproduit pas pendant l’hospitalisation (après l’AVC), tous les électrocardiogrammes qui sont faits seront normaux et l’arythmie cardiaque ne sera pas diagnostiquée. Pour se donner plus de chance de la détecter, le médecin prévoit d’enregistrer l’électrocardiogramme sur une longue durée, habituellement 15 jours ou trois semaines. On peut même implanter sous la peau de la poitrine un tout petit enregistreur (de la taille d’une allumette) qui permet un enregistrement de l’électrocardiogramme pendant 3 ans. Avec cette technique on est capable de détecter une arythmie chez 30% des patients chez qui l’on n’avait pas détecté de cause de l’AVC. Chez les patients qui ont eu un infarctus cérébral sans cause détectée, il existe des facteurs qui nous permettent de suspecter fortement l’existence une fibrillation atriale transitoire non détectée : l’existence d’un deuxième infarctus cérébral (souvent les embolies cérébrale sont multiples), ou d’un infarctus dans un autre organe comme les reins ou la rate, l’existence de certains marqueurs biologiques facilement dosable dans le sang (NT-PRO BNP), d’anomalies visibles sur l’échographie cardiaque comme la dilatation de l’oreillette gauche, d’anomalie sur l’enregistrement continu de l’électrocardiogramme au cours de l’hospitalisation ou un âge très élevé. La récidive de la fibrillation atriale transitoire peut ne survenir que plusieurs semaines, voire plusieurs mois après l’AVC. Chez ces patients, il y a consensus pour dire qu’une recherche de fibrillation atriale par des enregistrements du rythme cardiaque de longue durée (soit par moniteur externe soit par moniteur implanté) est nécessaire. Ils sont remboursés par la Sécurité Sociale. Cependant, les délais de mise en place de ces enregistreurs peut être long car ils sont souvent peu disponibles. Pendant ce temps, il peut y avoir une récidive de fibrillation atriale transitoire de plus de 6 minutes et donc une récidive d’AVC. Le meilleur traitement préventif dans ce cas n’est pas connu car aucune étude spécifique n’a été faite. Il est possible que ce soit l’aspirine, comme cela est actuellement recommandé. Mais il est aussi possible que ce soit le traitement anticoagulant, car celui-ci sera plus efficace que l’aspirine en cas de récidive de fibrillation atriale transitoire durant le temps de cette recherche. Nous pensons que chez les patients qui, comme vous, ont une forte suspicion de fibrillation atriale non détectée, le traitement anticoagulant pourrait être plus efficace que le traitement par aspirine actuellement recommandé dont on sait qu’il protège peu en cas d’arythmie transitoire. Le risque du traitement anticoagulant est une augmentation du risque d’hémorragie sévère mais ce risque est modéré (environ 1% an) et ses conséquences dans la plupart des cas sont beaucoup moins graves que celles d’un infarctus cérébral. Nous souhaitons réaliser cette étude afin d’évaluer l’efficacité d’un traitement par anticoagulant (anticoagulant oral direct ou antivitamine K) comparativement à un traitement par antiplaquettaire (aspirine) (en plus des traitements recommandés par la HAS) après un infarctus cérébral chez des patients suspects d’avoir une fibrillation atriale. Le tirage au sort vous attribuera soit le traitement anticoagulant, soit le traitement antiplaquettaire pour une période maximale de 12 mois ou jusqu’à la détection d’une fibrillation auriculaire. Dans ce dernier cas, le traitement antiplaquettaire serait alors remplacé par un traitement anticoagulant. Pour répondre à la question, nous avons prévu d’inclure environ 1148 patients dans de nombreux centres en France.

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Établissement(s) recruteur(s)

  • AP-HP - Hôpital Bicêtre

    Adresse :

    78 avenue du Général Leclerc
    94275 LE KREMLIN BICETRE CEDEX
    France

  • AP-HP - Hôpital Bichat

    Adresse :

    46 rue Henri Huchard
    75877 PARIS CEDEX18
    France

  • AP-HP - Hôpital La Pitié-Salpêtrière

    Adresse :

    47 boulevard de l'Hôpital
    75651 PARIS CEDEX13
    France

  • AP-HP - Hôpital Lariboisiere-Fernand Widal

    Adresse :

    2 rue Ambroise Paré
    75475 PARIS CEDEX10
    France

  • AP-HP - Hôpital Raymond Poincaré

    Adresse :

    104 boulevard Raymond Poincaré
    92380 GARCHES
    France

  • CH Chartres - Hôpital Louis Pasteur-Le Coudray

    Adresse :

    4 rue Claude Bernard
    28630 LE COUDRAY
    France

  • CH Côte Basque - Site de Saint Léon

    Adresse :

    13 avenue de l'interne Jacques Loëb
    64100 BAYONNE
    France

  • CH Gonesse

    Adresse :

    2 boulevard du 19 Mars 1962
    95500 GONESSE
    France

  • CH Sud Francilien

    Adresse :

    40 avenue Serge Dassault
    91106 CORBEIL ESSONNES CEDEX
    France

  • CH Versailles - Hôpital André Mignot

    Adresse :

    177 rue de Versailles
    78157 LE CHESNAY CEDEX
    France

  • CHU Angers

    Adresse :

    4 rue Larrey
    49933 ANGERS CEDEX9
    France

  • CHU Bordeaux - Groupe Hospitalier Pellegrin

    Adresse :

    Place Amélie Raba Léon
    33076 BORDEAUX CEDEX
    France

  • CHU Brest - Hôpital de la Cavale Blanche

    Adresse :

    Boulevard Tanguy Prigent
    29200 BREST
    France

  • CHU Lille - Hôpital Roger Salengro

    Adresse :

    Rue Emile Laine
    59037 LILLE
    France

  • CHU Limoges - Hôpital Dupuytren

    Adresse :

    2 avenue Martin Luther-King
    87042 LIMOGES CEDEX
    France

  • CHU Nantes - Hôpital Nord Laennec

    Adresse :

    Boulevard Jacques-Monod
    44093 NANTES CEDEX1
    France

  • Fondation Adolphe de Rothschild

    Adresse :

    29 rue Manin
    79019 PARIS
    France

  • GH Institut Catholique de Lille - Hôpital Saint-Philibert

    Adresse :

    Rue du Grand But BP 249
    59462 LOMME CEDEX
    France

  • GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences - Hôpital Sainte-Anne

    Adresse :

    1 rue Cabanis
    75014 PARIS
    France

  • HCL - Hôpital Pierre Wertheimer

    Adresse :

    59 boulevard Pinel
    69677 BRON CEDEX
    France

  • Hôpital Foch

    Adresse :

    40 rue Worth
    92150 SURESNES
    France

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