Positionnement des marqueurs moléculaires en pratique clinique courante pour la prise en charge des patients atteints de cancers/tumeurs de la surrénale
COMETE-CARE
AP-HP
URC Paris Centre (HUPC)
ASSIE Guillaume
AP-HP - Hôpital Cochin
Patients
Inclusions en cours
À propos
Cette recherche porte sur les tumeurs de la surrénale (phéochromocytome et lésions nodulaires de la corticosurrénale) et sur les paragangliomes (apparentés aux phéochromocytomes). Suite aux examens médicaux que vous avez effectués, l’équipe médicale qui vous prend en charge suspecte que vous avez l’une des deux maladies suivantes : • Soit un phéochromocytome ou un paragangliome : - Chaque personne possède des ganglions sympathiques, appelés paraganglions, qui ont pour fonction de sécréter de l’adrénaline et de la noradrénaline lors des efforts ou des émotions par exemple. Des lésions peuvent se développer au sein de ces paraganglions. Certaines de ces lésions peuvent ne pas sécréter d’adrénaline, ni de noradrénaline (non sécrétant), D’autres lésions peuvent alors être à l’origine de décharges importantes d’adrénaline et de noradrénaline (sécrétant). Ces décharges se manifestent généralement par de l’hypertension, souvent intermittente, des maux de tête, des palpitations, des bouffées de chaleur, etc. - Le paraganglion anormal est situé le plus souvent dans la glande surrénale, on parle alors de phéochromocytome. Parfois ce paraganglion anormal est présent sur la chaine sympathique ; on l’appelle alors paragangliome. - Le traitement du phéochromocytome ou du paragangliome sécrétant nécessite une opération chirurgicale. Des traitements médicamenteux sont également nécessaires, soit pour préparer l’opération, soit en complément dans les cas où la maladie n’est pas guérie par l’opération seule. - Le traitement des paragangliomes non sécrétants est plus varié : il peut être chirurgical ou utiliser des rayons. - Le traitement initial vise à obtenir une rémission, idéalement définitive. Une surveillance est indispensable pour le confirmer. Dans certains cas malheureusement, la maladie persiste ou réapparait, et de nouveaux traitements sont alors nécessaires. • Soit une lésion nodulaire de la corticosurrénale : - Chaque individu a deux glandes surrénales situées au-dessus des reins. Il arrive qu’à l’intérieur d’une ou des deux glandes surrénales se développent des formations nodulaires ou proliférantes (qui se multiplient). Ces formations provoquent une maladie soit parce qu’elles ont une croissance anormale, soit parce qu’elles sécrètent trop d’hormones de type cortisol et aldostérone. Elles peuvent alors entraîner de l’hypertension, une chute des taux de potassium, et, lorsqu’il y a une sécrétion importante de cortisol : une prise de poids, du diabète, de l’ostéoporose, des troubles de l’humeur et du comportement, des problèmes de peau. - Le traitement est en général chirurgical, en retirant la partie de la surrénale atteinte. Des traitements médicamenteux sont également nécessaires. On peut les prescrire pour préparer à l’opération, mais aussi en complément de la chirurgie dans les cas où elle ne permet pas une guérison complète. Le traitement initial vise à obtenir une rémission, idéalement définitive. Une surveillance est indispensable pour le confirmer. Dans certains cas malheureusement, la maladie persiste ou réapparait, et de nouveaux traitements sont alors nécessaires. Le but cette recherche est triple : 1) identifier des facteurs qui déterminent le mieux le risque de récidive de la maladie 2) identifier des facteurs permettant la détection la plus précoce possible des récidives 3) identifier des facteurs permettant de prédire la réponse aux traitements quand la maladie récidive Ces facteurs incluent des molécules de différentes natures biochimiques (ARN, protéines, dérivés d’hormones stéroïdes, mutations dans l’ADN de votre tumeur) appelées biomarqueurs ; dont on peut doser la présence et la quantité dans la tumeur, dans le sang ou dans les urines. Le dosage de ces molécules nécessite des outils de pointe utilisés actuellement en recherche, que l’on pourrait intégrer dans le soin courant dans les hôpitaux si leur intérêt est confirmé, notamment par cette recherche. Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 450 personnes présentant un phéochromocytome/paragangliome ou des lésions nodulaires de la corticosurrénale (à l’intérieur des glandes surrénales), dans plusieurs établissements de soins situés en France.
Établissement(s) recruteur(s)
AP-HM - Hôpital de la Conception
Adresse :147 boulevard Baille
13385 MARSEILLE CEDEX5
FranceAP-HP - Hôpital Cochin
Adresse :27 rue du Faubourg Saint Jacques
75679 PARIS CEDEX14
FranceAP-HP - Hôpital Europeen Georges Pompidou
Adresse :20 rue Leblanc
75908 PARIS CEDEX15
FranceAP-HP - Hôpital La Pitié-Salpêtrière
Adresse :47 boulevard de l'Hôpital
75651 PARIS CEDEX13
FranceCHU Angers
Adresse :4 rue Larrey
49933 ANGERS CEDEX9
FranceCHU Bordeaux - Hôpital Haut-Leveque
Adresse :Avenue de Magellan
33604 PESSAC CEDEX
FranceCHU Brest - Hôpital de la Cavale Blanche
Adresse :Boulevard Tanguy Prigent
29200 BREST
FranceCHU Grenoble Alpes - Site Nord
Adresse :CS 10217
38043 GRENOBLE CEDEX9
FranceCHU Lille - Hôpital Claude Huriez
Adresse :Rue Michel Polonowski
59000 LILLE
FranceCHU Nantes - Hôpital Nord Laennec
Adresse :Boulevard Jacques-Monod
44093 NANTES CEDEX1
FranceCHU Rennes - Hôpital Pontchaillou
Adresse :2 rue Henri Le Guilloux
35033 RENNES CEDEX9
FranceCHU Toulouse - Hôpital Larrey
Adresse :24 chemin de Pouvourville TSA 30030
31059 TOULOUSE CEDEX9
FranceGustave Roussy - Site de Villejuif
Adresse :114 rue Edouard-Vaillant
94805 VILLEJUIF CEDEX
FranceHCL - Hôpital Louis Pradel
Adresse :59 boulevard Pinel
69677 BRON CEDEX
FranceHôpitaux universitaires de Strasbourg - Hôpital de Hautepierre
Adresse :1 avenue Molière
67200 STRASBOURG
France