La composition de la flore intestinale permet de prédire l'efficacité et la toxicité de l'immunothérapie chez les patients souffrant de mélanome, selon une étude française.
L’arrivée de l’immunothérapie a bouleversé la prise en charge de certains cancers. Mais cette thérapie innovante ciblant le système immunitaire n’est pas efficace chez tous les patients, sans que l'on comprenne pourquoi. Une étude française révèle que le microbiote joue un rôle clé dans la réponse ainsi que dans la tolérance des malades à ces traitements. Ces travaux issus de la collaboration entre scientifiques et médecins de l’AP-HP, l’Inra et de l’Institut de Gustave Roussy sont présentés dans le journal scientifique Annals of Oncology.