L’hôpital Antoine-Béclère AP-HP a inauguré jeudi 7 février 2019 son nouveau Centre de médecine ambulatoire (CeMA). En plus d’offrir de meilleures conditions de travail aux équipes et de prise en charge pour les patients, cette nouvelle structure, pluridisciplinaire, pour laquelle l’AP-HP a investi 2 715 000 euros en travaux et équipements, regroupera l’ensemble des activités de médecine ambulatoires adultes de l’hôpital. Cette inauguration a eu lieu en présence de Mme Christine Quillery, 1ère adjointe au maire de Clamart, de Martin Hirsch, Directeur général de l’AP-HP, du Pr Didier Samuel, Doyen de la faculté de médecine Paris-Sud, de Mme Martine Orio, Directrice des Hôpitaux universitaires Paris-Sud par intérim, du Pr Jacques Duranteau, Président de la commission médicale d’établissement locale, de Mme Marie Lajoux, Directrice de l’hôpital Antoine-Béclère et du Dr Renato Fior, Coordonnateur médical du CeMA.
D’une superficie de 800m2, le nouveau centre de médecine ambulatoire de l’hôpital Antoine-Béclère AP-HP, dirigé par le Dr Renato Fior, a été conçu avec les équipes et les patients, pour optimiser et fluidifier le parcours du patient, en lien avec la médecine de ville.
Son architecture améliore à la fois les conditions de travail des équipes et le confort des patients et de leurs proches.
Ce nouveau service est notamment doté
> D’un espace d’accueil et de coordination centralisé facilitant les échanges entre les équipes et les patients ;
> De neuf boxes de consultation ;
> De quatorze fauteuils pour les soins ;
> De trois chambres ;
> D’une salle d’attente lumineuse, d’un espace détente et d’une salle à manger pour les patients ;
> D’un espace dédié aux équipes médicales et paramédicales.
Après neuf mois de travaux et un investissement de 2 715 000 euros de l’AP-HP (dont 215 000 euros en équipement), le CeMA a vocation à regrouper tous les hôpitaux de jour de médecine pour adultes : médecine interne, immunologie clinique, chimiothérapie, gastro-entérologie, maladies infectieuses, gériatrie, diabétologie, PMA, nutrition/obésité et MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) et à mobiliser des équipes multidisciplinaires : des médecins spécialistes (oncologues, neurologues, diabétologues, gériatres, gastro-entérologues, internistes, nutritionnistes, gynécologues…) et des personnels paramédicaux (infirmiers diplômés d’Etat, aides-soignants, psychologues, diététiciens, assistants sociaux…).
Les différentes spécialités viendront progressivement s’installer dans les nouveaux locaux.
Le CeMA coordonne des hospitalisations de jour avec des examens réalisés sur les plateaux médico-techniques (radiologie, médecine nucléaire, explorations fonctionnelles de cardiologie et de pneumologie…) ainsi que des consultations en :
> Hépato-gastro-nutrition : obésité et suite de chirurgie bariatrique, MICI, maladies du foie ;
> Chimiothérapie ;
> Médecine : médecine interne, immunologie, infectiologie, hématologie, rhumatologie et neurologie. Par exemple, un patient atteint de VIH pourra bénéficier tous les deux à trois ans d’un bilan réalisé cardio-vasculaire et pulmonaire (échographie cardiaque, recherche d’infections sexuellement transmissibles, bilan sanguin et urinaire, et autres explorations en fonction des symptômes et des antécédents…) ;
> Gériatrie : consultation mémoire et bilan des troubles cognitifs.
Le centre proposera également des soins et consultations en aide médicale à procréation assistée dès mai 2019, et en diabétologie à compter de la rentrée 2019.
Trois parcours seront proposés aux patients :
> Le circuit court dédié aux consultations et aux bilans programmés, aux consultations d’annonces infirmières et à l’éducation thérapeutique du patient (ETP) ;
> Le circuit long, au cours duquel le patient bénéficie à la fois de consultations et de soins (chimiothérapie, biothérapie, transfusion, ponction…) ;
> Le circuit spécifique obésité / nutrition.
Une fois toutes les activités installées, le CeMA prendra en charge en ambulatoire environ 200 patients par semaine.
Le CeMA mène également des projets de recherche cliniques en lien avec l’ANRS, majoritairement sur le VIH ou dans le cadre du traitement de certains lymphomes ou myélomes. Des recherches sont aussi réalisées sur d’autres pathologies infectieuses et sur la thématique de l’obésité/nutrition et les MICI.
En savoir plus :
> L’ambulatoire, un levier essentiel de la transformation à l’AP-HP en 2018
> La chirurgie ambulatoire à l’AP-HP