Mis à jour le 10/02/2025
Pour qu’il n’y ait plus de patient en attente d’hospitalisation aux Urgences : 1er contrat « zéro brancard » à l’hôpital Bicêtre
L’Agence régionale de santé Île-de-France et l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris ont signé lundi 18 novembre 2019 à l’hôpital Bicêtre AP-HP le 1er contrat francilien « zéro brancard » pour les patients en attente d’hospitalisation aux urgences.
Le projet « zéro brancard » constitue l’axe 1 du plan d’actions régional annoncé par l’ARS Île-de-France le 26 juin 2019 et intègre pleinement la mesure 12 du pacte de refondation des urgences annoncé en septembre 2019 par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé. La démarche a pour objectif d’améliorer la qualité de la prise en charge et des conditions de travail dans les services d’accueil des urgences.
Le projet, lancé le 23 septembre dernier, concerne les 52 établissements de santé publics de la région Île-de-France disposant d’un service d’urgences polyvalent, et s’appuiera sur un accompagnement financier à hauteur de 20 à 30 millions d’euros.
L’hôpital universitaire Bicêtre est à ce jour le premier établissement francilien à signer l’engagement avec l’ARS. Aurélien Rousseau, directeur général de l’ARS Île-de-France, et Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, ont signé le contrat aujourd’hui. Le service d’accueil des urgences de l’hôpital Bicêtre AP-HP, qui a accueilli en 2018 plus de 60 000 patients (+18% de passages entre 2014 et 2018), est depuis plusieurs années confronté à des temps de passages longs et à un nombre important de patients hospitalisés sur des brancards dans les couloirs, faute de disponibilités en unité d’hospitalisation de courte durée ou en unité d’hospitalisation, dans un contexte de tension sur les lits d’aval.
L’objectif de ce contrat est triple :
- Augmenter la fluidité des passages aux urgences par la réorganisation des circuits et l’organisation interne au sein du service, par un accès facilité à des avis de spécialistes.
- Optimiser le fonctionnement de l’unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) et de ses interfaces avec les services.
- Améliorer l’organisation des services de spécialités d’aval des urgences particulièrement confrontés à ces difficultés, comme la neurologie, la médecine interne, la gastro-entérologie.