Le 12 juillet 2016, l’AP-HP avait communiqué sur le fait que la présence de champignons type aspergillus dans 3 salles opératoires au premier étage de l’hôpital européen Georges Pompidou avait conduit à une fermeture temporaire de 9 salles, pour procéder à un nettoyage et des contrôles. Comme l’a indiqué l’AP-HP, les salles ont été rouvertes, après le nettoyage et des contrôles négatifs.
Un article publié dans le Figaro ce jour allègue que des problèmes similaires seraient survenus à un autre étage, dans des conditions qui n’auraient pas été correctement gérées.
En réalité, chaque année, à la période estivale, le bloc ambulatoire est fermé pendant un mois ; cette fermeture est l’occasion d’opérations de bio-nettoyage. Des analyses d’environnement sont réalisées avant fermeture et après les opérations de bio-nettoyage, permettant de vérifier l’efficacité du bio-nettoyage.
Ce que décrit l’article, en alléguant des dysfonctionnements, est simplement la procédure, mise en place à l’HEGP comme dans les autres hôpitaux et l’intérêt de procéder à des contrôles réguliers et de mettre à profit les périodes d’interruption d’activité, comme l’été, pour procéder à des bio-nettoyages complets.
Au moment de la fermeture annuelle du bloc ambulatoire prévue de fin juillet jusqu’au 29 août 2016, des prélèvements ont montré la présence de champignons dans une des quatre salles du bloc. Un bio-nettoyage complet a été réalisé. De nouveaux prélèvements, montrant l’absence totale de champignons, ont ensuite été effectués avant la réouverture qui a pu avoir lieu comme prévu le 29 août 2016.
Les cadres de santé ainsi que le président du conseil de bloc, chirurgien, ont été informés des résultats par l’équipe opérationnelle d’hygiène de l’hôpital.
Par ailleurs, l’équipe opérationnelle d’hygiène de l’hôpital effectue très régulièrement des prélèvements air / surface. Ces résultats peuvent s’avérer positifs à certaines bactéries sans pour autant qu’elles soient pathogènes pour l’homme, comme cela a été le cas pour 3 des 34 prélèvements réalisés fin août 2016 au sein de l’hôpital.
Enfin, l’article met en cause le circuit des pièces anatomiques prélevées pour des analyses. Un retard pour une pièce anatomique a bien été relevé au cours de l’été : une pièce anatomique avait été stockée dans un réfrigérateur sans avoir été immédiatement transmise au laboratoire d’anatomie-pathologie. Cette situation anormale a été signalée et les mesures correctives ont été mises en œuvre.