Redéfinir le spectre phénotypique de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée par une approche mathématique d’apprentissage automatique
Etude PACIFIC (Physiopathologie, Classification, Innovation dans l’Insuffisance Cardiaque) - ICFEP
PACIFIC
AP-HP
URC Paris Ouest (HUPO)
HULOT Jean-sebastien
AP-HP - Hôpital Europeen Georges Pompidou
Patients et sujets sains
Fermé aux inclusions
À propos
1) Quel est le but de cette recherche? Cette recherche a pour objectif de mieux définir les différents mécanismes qui conduisent à l’insuffisance cardiaque. On parle d’insuffisance cardiaque lorsque le cœur a du mal à assurer sa fonction de pompe et à faire circuler le sang vers les organes. Ceci peut notamment se traduire par une fatigue et un essoufflement à l’effort, la possible apparition d’œdèmes au niveau des jambes ou directement dans le poumon. Il existe deux formes d’insuffisance cardiaque, qui sont à peu près équivalentes en terme de fréquence (c’est à dire 50/50) mais qui sont plus ou moins bien comprises. La première forme est la mieux connue et correspond à l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite (ou insuffisance cardiaque systolique). Dans cette forme, on retrouve classiquement une difficulté du cœur à se contracter pour chasser le sang dans les artères. On peut la diagnostiquer sur l’échographie cardiaque en observant une baisse de la contraction (baisse de la fraction d’éjection cardiaque). La seconde forme, à laquelle ce projet de recherche s’intéresse particulièrement est l’insuffisance cardiaque dite à fraction d’éjection préservée (ou insuffisance cardiaque diastolique). En effet, il semble qu’il existe ici une difficulté du cœur à se relâcher pour bien se remplir ce qui expliquerait l’insuffisance cardiaque. Le diagnostic de cette deuxième forme est cependant beaucoup plus complexe car les critères utilisés pour diagnostiquer l’autre forme d’insuffisance cardiaque sont ici paradoxalement normaux. C’est pourquoi la maladie est définie aujourd’hui par la normalité de la fraction d’éjection cardiaque, ce qui veut dire que l’on manque de critères plus précis pour la diagnostiquer. Nous manquons ainsi de critères précis pour diagnostiquer l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée, ce qui conduit à une mauvaise compréhension des différentes origines de cette forme d’insuffisance cardiaque et ainsi à l’absence de traitements spécifiques. Le but de ce projet est donc de caractériser plus finement les deux formes d’insuffisance cardiaque à l’aide de tests cliniques, d’analyses biologiques, d’examens d’imagerie cardiaques et vasculaires, et d’outils de télémédecine pour mesurer le fonctionnement du cœur dans des conditions de vie réelle. Ces données vont ensuite être analysées globalement par une forme d’intelligence artificielle par ordinateur afin de nous aider à identifier les éléments qui pourraient permettre de mieux comprendre ce qui amène à l’une ou l’autre forme d’insuffisance cardiaque. Nous chercherons aussi à voir si l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée a plusieurs origines différentes, ce qui est suspecté mais mal décrit aujourd’hui. Il est important de pouvoir distinguer ces différents sous-groupes pour redéfinir la pathologie et pouvoir proposer à l’avenir des thérapies spécifiques à chaque sous-groupe. Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 300 personnes présentant une insuffisance cardiaque à fractions d’éjection préservée, 100 personnes présentant une insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite et 100 personnes apparemment en bonne santé et sans insuffisance cardiaque, dans 5 établissement de soins de l’assistance publique hôpitaux de Paris (Hôpital Européen Georges Pompidou (coordinateur), Créteil Henri Mondor, Lariboisière, Pitié-Salpêtrière, Bichat ) S'il vous a été proposé de participer à cette recherche c’est parce que vous avez été identifié dans le registre informatique de l’hôpital comme étant atteint d’insuffisance cardiaque et que vous n’avez pas été hospitalisé depuis moins de 3 mois.
Établissement(s) recruteur(s)
AP-HP - Hôpital Bichat
Adresse :46 rue Henri Huchard
75877 PARIS CEDEX18
FranceAP-HP - Hôpital Europeen Georges Pompidou
Adresse :20 rue Leblanc
75908 PARIS CEDEX15
FranceAP-HP - Hôpital Henri Mondor-Albert Chenevier
Adresse :51 avenue Mal de Lattre de Tassigny
94010 CRETEIL CEDEX
FranceAP-HP - Hôpital La Pitié-Salpêtrière
Adresse :47 boulevard de l'Hôpital
75651 PARIS CEDEX13
FranceAP-HP - Hôpital Lariboisiere-Fernand Widal
Adresse :2 rue Ambroise Paré
75475 PARIS CEDEX10
FranceAP-HP - Hôpital Saint Antoine
Adresse :184 rue du Faubourg Saint Antoine
75571 PARIS CEDEX12
France