« Réduction des événements indésirables médicamenteux à type d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hyperkaliémie chez des patients âgés hospitalisés via l’intégration de règles spécifiques à un système d’aide informatisé et de procédures dédiées : un essai randomisé..»,

DETECT-IP

Promoteur

CHU Lille

Investigateur coordonnateur

BEUSCART Jean-baptiste

Centre coordonnateur

Centre Hospitalier Universitaire Lille

Population

Patients

Statut de l’essai

Inclusions en cours

À propos

La polymédication est associée à un risque augmenté d’effets indésirables médicamenteux, appelé risque iatrogène, avec des conséquences importantes en termes d’hospitalisation et de mortalité. Ces évènements sont pour la plupart la combinaison de facteurs précipitants avec un médicament et sont majoritairement évitables : 79,9% des hyperkaliémies et 66,8% des insuffisances rénales aiguës. Ces effets indésirables médicamenteux peuvent en eux-mêmes modifier le parcours de soins de la personne âgée et engendrer d’autres décompensations d’organes ou de syndromes gériatriques. La mauvaise utilisation du médicament chez les patients âgés peut ainsi avoir des conséquences cliniques néfastes (confusion, chute, insuffisance rénale aigue) pouvant parfois aller jusqu’au décès et des conséquences financières majeures en prolongeant les hospitalisations, ou en augmentant le risque de ré-hospitalisation et donc la perte d’autonomie. La lutte contre l’iatrogénie médicamenteuse apparaît alors comme une priorité de santé publique. Elle répond à une stratégie de prévention : l’objectif est de prévenir les effets indésirables liés aux médicaments (EIM pour effets indésirables médicamenteux) avant qu’ils ne surviennent. Les méthodes validées pour diminuer ce risque sont chronophages et coûteuses en moyen humains (ex : relecture experte d’ordonnance). Pour prioriser ces interventions, les systèmes d’aide à la décision médicale (SADM) semblent appropriés car ils permettent théoriquement une détection automatisée de situations à risque. Malgré l’informatisation massive des prescriptions, les SADM restent une aide théorique et ces outils doivent encore être optimisés sur le plan pratique. Objectif de la recherche : Nous souhaitons montrer qu’il est possible de diminuer le risque iatrogène chez les personnes âgées via l’utilisation de systèmes d’aide à la décision médicale (SADM) en milieu hospitalier. L’étude se déroulera en 2 étapes : (1) une phase d’implémentation technique et procédurale (facteurs humains) pour tous les centres participants ; (2) une phase d’intervention selon un protocole clinique afin de déterminer l’efficacité et l’efficience de notre approche. Cette étude sera réalisée dans 5 centres hospitaliers en France. Au début de l’essai clinique, tous les systèmes d’aide à la décision médicale (SADM) sont désactivés, les alertes générées par le SADM sont collectées mais non transmises à l’équipe de pharmacie. Au bout de 2 mois, un centre hospitalier est tiré au sort pour activer son SADM, recevoir les alertes et transmettre les interventions pharmaceutiques au médecin. La procédure est renouvelée tous les 2 mois, jusqu’à ce que tous les centres soient recrutés. Les données seront ensuite collectées dans chaque centre et étudiées sur place. Les patients de chaque centre hospitalier sont recrutés à leur entrée dans un service hospitalier participant. Chaque patient reçoit la note d’information explicative sur l’étude et un double est remis aux aidants si besoin. Trois jours après votre entrée dans le service, si vous acceptez de participer, votre consentement oral à la participation à l’étude sera recueilli. Vous serez alors incus dans l’essai si les critères d’inclusion et d’exclusion sont respectés. Lors de la période d’intervention, le système d’aide à la décision médicale est utilisé, les alertes sont validées par le pharmacien, l’intervention pharmaceutique est adressée aux médecins prescripteurs, le médecin prescripteur modifie ou non la prescription. L’intervention sur la prescription est toujours sous le contrôle du médecin prescripteur en lien avec le pharmacien hospitalier. Les alertes (interventions pharmaceutiques) sont a priori toutes pertinentes car elles auront été validées par un pharmacien et adaptées à l’état de la connaissance scientifique actuelle car basées sur les recommandations d’un groupe expert. Lors de la période contrôle, le système d’aide à la décision médicale est activé, mais aucune alerte n’est transmise. La procédure correspond aux soins courants. Les données nécessaires à l’analyse des objectifs de l’essai clinique sont extraites des bases de données hospitalières à l’issue de votre séjour hospitalier.

Se porter volontaire pour l’essai

Établissement(s) recruteur(s)

  • AP-HP - Hôpital Bicêtre

    Adresse :

    78 avenue du Général Leclerc
    94275 LE KREMLIN BICETRE CEDEX
    France

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