Le directoire de l’AP-HP a pris connaissance avec consternation du « rapport » établi par la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France sur la gestion de la crise COVID-19 qui contient des accusations, d’organismes ou de personnes, outrancières et non fondées.
Pour ce qui concerne l’AP-HP, la remise en cause du rôle des autorités sanitaires - en l’occurrence l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France -, des différentes cellules de crise et des SAMU ne correspond pas à la réalité des faits dans la région. Elle déplore et conteste le fond et la forme de ce texte.
Il est particulièrement outrageant de remettre en cause le principe même des évacuations sanitaires qui ont concerné des patients de la région Grand-Est et de l’Ile-de-France, indispensables à la bonne prise en charge de l’ensemble des malades et organisées avec un grand professionnalisme. Cette attaque est d’autant plus surprenante que la brigade des sapeurs-pompiers y a été associée.
Les centres de régulation des SAMU ont été très rapidement renforcés pendant cette crise pour faire face à une augmentation considérable des appels et ont adapté leurs réponses, en fonction de la nature des appels au 15. Un débordement durable se serait traduit par un report spontané très important sur le 18 qui ne s’est pas produit d’après les chiffres dont nous avons connaissance.
Ces dernières années, l’AP-HP et ses quatre SAMU ont établi, à travers « un contrat de service », des relations constructives avec la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) pour mieux coordonner leur action, comme il se doit pour deux grands services publics vitaux, sous l’égide de l’Agence Régionale de Santé et de la Préfecture de Police.
C’est dans un esprit de responsabilité et de coopération que l’AP-HP continuera à travailler en complémentarité avec la BSPP, dans le respect du rôle de chacun.