Recherche de biomarqueurs diagnostiques et pronostiques avant et après transplantation rénale

PROBIOT

Promoteur

AP-HP

Unité de Recherche Clinique coordonnatrice

URC Henri Mondor (HUHMN)

Investigateur coordonnateur

MATIGNON Marie-bénédicte

Centre coordonnateur

AP-HP - Hôpital Henri Mondor-Albert Chenevier

Population

Patients

Statut de l’essai

Inclusions en cours

À propos

Le but de cette recherche: Dans le domaine de la Néphrologie clinique, la recherche de biomarqueurs urinaires, sanguins et tissulaires de telle ou telle maladie rénale constitue un objectif important. Ainsi ces dernières années les diagnostics de plusieurs maladies rénales affectant les reins natifs peuvent être établies grâce à l’utilisation de ces biomarqueurs. Dans certains cas, les biomarqueurs peuvent être utiles pour déterminer le profil évolutif et par conséquent envisager la prise en charge thérapeutique la plus appropriée. La découverte de nouveaux biomarqueurs nécessite le recueil d’échantillons sanguins urinaires dans le même temps que la biopsie rénale. Le tissu rénal une fois le diagnostic établi avec certitude par le médecin anatomopathologiste doit également pouvoir être analysé à des fins de recherche. L’évolution de ces maladies rénales nécessite parfois une transplantation rénale pour les patients suivis. Même si la survie à un an des greffons rénaux s’est nettement améliorée ces dix dernières années et atteint actuellement les 90%, la survie à long terme n’évolue pas ou peu . La biopsie du greffon rénal reste la méthode de référence pour le diagnostic et le pronostic des différentes atteintes après la transplantation. Cette méthode a deux limites : i) il s’agit d’un geste invasif associé à des complications, ne permettant pas sa réalisation en systématique à large échelle tout au long de la transplantation ; ii) le prélèvement est limité et ne permet pas toujours l’élaboration d’un pronostic fiable. L’identification de biomarqueurs urinaires ou sanguins à valeurs diagnostiques et pronostiques permettrait un diagnostic plus précoce que celui établi par la biopsie du greffon rénal réalisée en cas de signes d’appel tels que l’augmentation de la créatinine sanguine ou l’apparition d’une protéinurie ou d’un anticorps. Cela permettrait donc de traiter les patients précocement avant l’atteinte du greffon rénal, de manière spécifique et individualisée et d’améliorer significativement la survie à long terme des greffons rénaux. Cette recherche porte sur la recherche de biomarqueurs sanguins, urinaires et tissulaires dans les pathologies rénales à visée diagnostique et pronostique. Il est prévu d’inclure 1000 personnes pris en charge dans le service de néphrologie et transplantation de l’hôpital Henri Mondor et ayant eu une biopsie du rein dans le cadre de la prise ne charge usuelle d’une atteinte rénale. Ces biomarqueurs pourront être de l’ARNm, des protéines, des chimiokines, de l’ADN (par exemple : CXCL10 CXCL9 FoxP3 Vimentine) En quoi consiste la recherche: Après information et recueil de votre non-opposition pour la participation à l’étude : 1/ les données cliniques seront inscrites dans le cadre du soin courant dans votre dossier médical puis recueillies dans la base de données de la recherche. Les données cliniques recueillies seront des données démographiques, biologiques, cliniques et d’imagerie nécessitant un accès à votre dossier médical par l’équipe investigatrice 2/ les prélèvements suivants seront réalisés en une fois au décours des examens du soin courant : Dans le cas d’une biopsie de rein non greffé : Un seul et unique prélèvement sanguin et urinaire (17,5 ml de sang en 3 tubes ; un à deux pots de 50 mL d’urine) sera réalisé le jour de la biopsie rénale. Dans le cas d’une biopsie de rein transplanté : Lors de la réalisation de la biopsie du greffon rénal, un prélèvement de sang supplémentaire (17,5 ml de sang en 3 tubes) est effectué lors de chaque biopsie du greffon rénal issu de la prise en charge standard (à 3 mois, à 12 mois de la greffe, et à chaque biopsie si applicable). Un prélèvement urinaire (un à deux pots de 50 mL d’urine) est effectué. 3/ Lors des biopsies rénales dans le cadre du soin, une partie de l’échantillon sera stocké pour la recherche : 1 fragment de 5x5x5 mm. Ces échantillons sanguins, urinaires et tissulaires pourront être utilisés dans le cadre d’études génétiques constitutionnelles (étude du patrimoine génétique), afin d’être informé de toutes les études effectuées grâce aux données et le matériel biologique, vous pouvez vous connecter http://www.urc-mondor.fr/content/probiot

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Établissement(s) recruteur(s)

  • AP-HP - Hôpital Henri Mondor-Albert Chenevier

    Adresse :

    51 avenue Mal de Lattre de Tassigny
    94010 CRETEIL CEDEX
    France

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