Découvrez la diversité des collections qui se répartissent en 6 domaines : mémoire humaine, santé et soin, enseignement et recherche, vie à l'hôpital, architecture et aménagements intérieurs, transversalités.
La création du musée de l’AP-HP en 1934 repose sur la convergence de plusieurs ensembles dont le magnifique fonds de 1700 pièces de faïencerie d’Ancien Régime conservé par la Pharmacie centrale, les biens mobiliers religieux des hôpitaux parisiens sauvegardés par l’Administration hospitalière après la Révolution française et le versement successif de collections médicales. D’abord concentrées sur l’histoire de l’institution, les acquisitions se développent progressivement au long du XXe siècle, autour de versements de matériel scientifique et de recherche médicale obsolètes, issus des services hospitaliers, ou d’autres fonds dédiés à la vie à l’hôpital. Le Musée s’enrichit par ailleurs de dons de particuliers. Après avoir reçu l’avis de la commission scientifique régionale d’acquisition des musées de France, le Musée enregistre ses collections sur un inventaire réglementaire. Il effectue également annuellement des programmations de restauration et valorise ses fonds par des prêts à des expositions temporaires institutionnelles.
Découvrez nos collections à travers ces 6 domaines :
Mémoire humaine
Reflets de la mémoire humaine de l’institution, les collections, qui regroupent des portraits de grands personnages, des objets historiques ou encore une abondante iconographie, racontent les grands évènements historiques liés aux mutations sociales et sanitaires qui ont façonné l’Assistance publique et les hôpitaux de Paris.
Santé et soin
Témoins de la diversité des métiers pratiqués à l’AP-HP, les collections « santé et soin » datées du XVIIIe siècle à nos jours montrent l’évolution des instruments et des équipements des professions de la pharmacie, la chirurgie, la cardiologie, la gynécologie et la pédiatrie, l’odontologie, la rééducation et bien d’autres encore. À cela, s’ajoute un fonds exceptionnel de vêtements, datant pour les plus anciens du XVIIIe siècle, tandis qu’une collection atypique de jeux et de jouets présente un certain regard de la société sur le monde hospitalier.
Enseignement et recherche
D’intérêt patrimonial et à forte valeur pédagogique, les fonds d’enseignement et de recherche étaient à l’origine regroupés au sein de petits musées par les professeurs chercheurs, pour servir un corpus de pathologies et pour former les étudiants en médecine. Les collections de Jean-Martin Charcot, de Désiré-Magloire Bourneville et de Paul Richer, versées au musée de l’AP-HP, constitue à ce titre des témoignages exceptionnels de l’histoire de la neurologie.
Vie à l’hôpital
Considérée comme une "ville dans la ville", l’AP-HP s’est dotée au fil des siècles d’importants services logistiques lui assurant son fonctionnement en autarcie. Des objets du quotidien les plus insolites (vaisselle, brocs, horloges, machines à écrire, vêtements) issus des services de l’administration, de l’hôtellerie, de la boulangerie ou encore de l’imprimerie, permettent d’en retracer une mémoire collective.
Architecture et aménagements intérieurs
Outre le parc immobilier actuel de l’AP-HP, les collections du musée regroupent des fonds iconographiques représentant de nombreux bâtiments -illustrations de journaux, recueils de voyages, aquarelles d’amateurs, plans – qui permettent de reconstituer en partie une histoire hospitalière parisienne.
De plus, le Musée détient des ensembles peints d’aménagements intérieurs d’intérêt patrimonial exceptionnel comme les décors commandés par Samuel Pozzi pour l’annexe de l’hôpital Broca, et ceux des salles de garde (1855 et 1892) de l’ancien hôpital de la Charité. Enfin, un fonds de mobilier hospitalier (lits de patients, bancs de salle d’attente, berceaux et tables à langer, etc.) montre l’évolution de ces équipements jusqu’à leur standardisation.
Transversalités
Science médicale et arts interagissent de plusieurs manières au travers des collections : ainsi les œuvres artistiques de médecins, le neurologue Paul Richer ou le radiologue Georges Chicotot, s’inspirent de l’étude du corps vivant en mouvement et de technologies médicales innovantes.
Les reproductions disponibles sur le catalogue en ligne des collections du musée sont uniquement à destination de la consultation et de l’utilisation dans un cadre privé non lucratif. Leur utilisation commerciale est soumise à la réglementation en vigueur et au respect des droits d'auteur et des droits d'exploitation des images (se référer aux mentions légales ).
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