À travers les publications qui présentent les collections du musée, découvrez l'histoire et le patrimoine du plus grand CHU d'Europe : l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris.
Patrimoine en revue - Saint Vincent de Paul
Le numéro 76 de Patrimoine en revue aborde l’œuvre charitable de Vincent de Paul (1581-1660), qui a donné son nom à de nombreux établissements de santé en France. Soucieux avant tout de l’enfance abandonnée, il a mis à profit sa position à la cour de France pour procurer aux jeunes déshérités les moyens d’une vie décente.
Retrouvez les échos de son action dans la collection du musée.
Patrimoine en revue - Le musée de la fondation Rossini
Gioachino Rossini (1792-1868) est considéré comme l’un des plus grands représentants de la musique italienne en France, annonciateur de l’opéra romantique. À sa mort, son épouse lègue à l’Assistance Publique trois millions de francs pour établir une fondation destinée à accueillir des chanteurs français et italiens retraités.
Dans ce numéro de Patrimoine en revue, découvrez la vie mouvementée du compositeur, ainsi que des photos de la collection d'objets et de souvenirs personnels.
Patrimoine en revue - "Des ex-voto pour guérir les maux"
Jusqu’au début du XXe siècle, pour les malades admis dans les hôpitaux, le recours au divin laisse entrevoir l’espoir d’une guérison, d’où la présence sur les sites hospitaliers de nombreux témoignages de piété. Le musée de l’AP-HP conserve au sein de ses collections un remarquable ensemble d’œuvres et d’objets religieux qui rend compte de l’importance alors des pratiques religieuses à l’hôpital. L’ex-voto est un don adressé par un individu à une divinité pour la remercier d’une protection. Minuscule ou monumental, unique ou sériel, ses formes diverses et variées vont du tableau à la plaque gravée, en passant par l’estampe, la sculpture, la maquette de bateau, le cierge ou encore la broderie.
Dans ce nouveau numéro de Patrimoine en revue, découvrez toute la diversité des ex-voto, objets protéiformes auxquels on prête des vertus thérapeutiques aux frontières de la foi et de la superstition.
Livret d'exposition - À pleines dents !
Découvrez le livret de l'exposition « À pleines dents ! De l’arracheur de dents au dentiste expert ».
Les soins rudimentaires pratiqués en public dès le Moyen Âge par des opérateurs empiriques, les charlatans, ont durablement marqué l’imaginaire collectif. Réduisant les professionnels des soins dentaires à de simples arracheurs de dents, cette représentation masque une réalité historique bien différente : celle d’une discipline innovatrice dans de nombreux domaines, à l’image du traitement de la douleur. À bien des égards, le XVIIIe siècle constitue une période charnière pour la profession de chirurgien-dentiste, avec l’apparition de traités, une réflexion portée sur la formation et la création de statuts professionnels.
L’exposition se propose de revisiter cette vision caricaturale et réductrice du dentiste, pour mettre en lumière les jalons et innovations déterminantes de la médecine bucco-dentaire, longtemps restée en marge des soins médicaux.
Patrimoine en revue - Coups de cœur
Ce mois-ci, Patrimoine en revue vous parle du cœur ! Organe essentiel et mystérieux, le cœur a suscité un intérêt constant à toutes les époques. Dès l’Antiquité, il était perçu non seulement comme le siège de la vie, mais aussi de l’âme et des émotions. Au-delà de sa dimension symbolique, les scientifiques ont exploré son mécanisme biologique indispensable pour la circulation sanguine et l’oxygénation des tissus vitaux nécessaires à la survie. A travers l’histoire de son étude médicale et des nombreuses innovations qui l’entourent, découvrez les coups de cœur de la collection du musée de l’AP-HP.
Patrimoine en revue - Le corps des femmes
Jusqu’au XVIe siècle, la science médicale ne s’intéresse au corps des femmes qu’en raison de sa capacité reproductrice. Jusqu’au XVIIIe siècle, les maux spécifiquement féminins demeurent l’apanage des matrones, ventrières et autres sages-femmes.
La naissance de l’obstétrique au XIXe siècle permet l’apparition d’une spécialité voisine : la gynécologie, dont Samuel Pozzi à l’hôpital Broca est le pionnier. Le corps féminin est mieux connu et mieux traité, grâce à la mise au point d’instruments médicaux et chirurgicaux plus adaptés. Désormais, la médecine soigne le corps des femmes dans sa globalité, avec l’implication des femmes elles-mêmes.
Patrimoine en revue - Samuel Pozzi et l'hôpital Broca
Suite à la démolition de l’ancien hôpital Broca en 1973, l’ensemble décoratif peint pour le service de chirurgie du Dr Pozzi dans l’annexe Pascal a été déposé au musée de l’AP-HP. Daté de la Belle Époque et constitué d’une vingtaine de toiles, ce décor illustre l’un des premiers exemples de l’humanisation de l’hôpital par l’art. On en doit la réalisation à Samuel Pozzi, chirurgien, considéré comme le père de la gynécologie française, mais aussi grand amateur d’art, ami intime de Sarah Bernhardt et des poètes, bien introduit dans les salons mondains de la Belle Époque.
Catalogue d'exposition - Corps mouvementés
Dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques, le Département des patrimoines culturels (DPC) de l’AP-HP regroupant le musée et le service des Archives organise une exposition temporaire dédiée au mouvement utilisé dès le XIXe siècle comme traitement médical pour rééduquer les corps altérés et réadapter les patients à la vie sociale.