Impact d'un support informatique d'aide à la prescription des antibiotiques chez les patients neutropéniques fébriles aux urgences sur l'échec du traitement. Etude randomisée en clusters.

À propos

Dans la recherche proposée, nous allons évaluer l’intérêt d’utiliser une application informatisée d’aide à la prescription initiale des antibiotiques aux urgences chez les patients présentant de la fièvre et une neutropénie (baisse des globules blancs) secondaire à une chimiothérapie. Vous bénéficierez selon la date de consultation aux urgences indiquée le cas échéant par tirage au sort soit d’une prescription antibiotique habituelle ou bien d’une prescription via une application d’aide au choix d’antibiothérapie. Les centres participant à la recherche n’auront initialement pas accès à l’application, puis, selon un ordre aléatoire prédéterminé par tirage au sort, y auront progressivement accès. Si vous consultez pendant la deuxième période, le médecin urgentiste vous prenant en charge aux urgences aura accès à l’application et pourra l’utiliser pour choisir les antibiotiques. Si vous êtes hospitalisé, le médecin qui vous prendra en charge aura également accès à l’application au 3ème jour et pourra l’utiliser pour réévaluer cette antibiothérapie en fonction de votre évolution clinique et des germes qui auront été éventuellement mis en évidence dans vos prélèvements. En plus des examens habituels, une procalcitonine : (pro-hormone qui peut être dosée dans le sang et qui s’élève en cas d’infection, notamment bactérienne) sera réalisée sur le même prélèvement que la biochimie : (Prélèvement sanguin mesurant les différents ions, enzymes hépatiques et fonction rénale) à J0 et un écouvillonnage : (prélèvement bactériologique à l’aide d’un coton tige très fin) nasal, cutané, pharyngé et rectal sera réalisé pour la recherche d’une colonisation avec une bactérie multi-résistante à J0 ainsi qu’à la sortie d’hospitalisation. Un questionnaire sur la qualité de vie (EQ5D5L) sera réalisé à J0, J30 et J90. Un suivi téléphonique aura lieu à J7, J30 et J90 pour les patients non hospitalisés. L’objectif principal de l’étude est d’évaluer l’impact de l’utilisation de cette application sur la réduction de l'échec du traitement antibiotique à J7.