Expérience des proches et des soignants d’un décès en réanimation après un arrêt des thérapeutiques associé à une procédure de prélèvement d’organes (procédure Maastricht III)

À propos

Les décisions médicales pour les patients en fin de vie en réanimation sont des décisions compliquées qui impliquent les proches et les soignants. Depuis 2015, après une décision d’arrêt des traitements de maintien artificiel en vie, la possibilité d’un don d’organes après le décès du patient peut être envisagé. L’objectif de ce projet de recherche est de mieux comprendre l’expérience que traverse les proches et les soignants et de mieux en identifier les répercussions psychologiques. En recueillant les témoignages, l’objectif à termes est de mieux répondre aux attentes et aux besoins des personnes qui seront à l’avenir confrontés à des situations similaires que ce soient les proches ou les soignants afin d’améliorer les pratiques. Un psychologue expérimenté contactera les proches et les soignants afin de recueillir de façon entièrement anonyme et confidentielle le vécu de la fin de vie du patient, le ressenti par rapport à la possibilité du don d’organes ou encore la compréhension générale des proches et l’expérience des échanges des soignants avec les proches Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 206 soignants et 151 proches de patients dans cette situation, dans plusieurs établissements de soins, situés sur le territoire français. Ce qui permettra à l’équipe de recherche de croiser les expériences vécues par les proches et les soignants