Etude de la dysbiose et de la réponse immunitaire au cours des bronchiolites chez le nourrisson de moins de 12 mois

À propos

1) Quel est le but de cette recherche ? La bronchiolite touche chaque année 400 000 enfants en France, entrainant de nombreuses hospitalisations en pédiatrie et réanimation pédiatrique. Actuellement, aucun traitement ne permet de prévenir l’évolution vers une forme sévère et il est très difficile de prédire quel enfant va évoluer vers une forme sévère. Cependant, des données récentes montrent que le microbiote pourrait avoir un rôle dans la modulation de l’immunité et donc de l’évolution d’une bronchiolite vers une forme sévère ou non. Cette recherche porte sur l’étude du rôle du microbiote dans le développement de formes sévères de bronchiolite du nourrisson Pour répondre à la question posée dans la recherche, il est prévu d’inclure 80 nourrissons de moins d’un an présentant une bronchiolite à différents stades de gravité, dans des services de pédiatrie, urgence pédiatrique et réanimation pédiatrique au sein d’hôpitaux de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP) en ile de France. L’investigateur coordonnateur de cette étude est le Dr Etienne BIZOT du service de pédiatrie, hôpital Antoine Béclère, 157 rue de la porte de Trivaux, 92140, Clamart. 2) En quoi consiste la recherche ? Dans la recherche proposée, nous allons évaluer si la dysbiose intestinale et nasopharyngée est plus importante chez les nourrissons présentant des bronchiolites non sévères (traitées en ville) par rapport aux bronchiolites hospitalisées (dites sévères). Votre enfant bénéficiera d’un prélèvement nasal, buccal, anal et d’un micro-prélèvement sanguin par dextro capillaire pendant la prise en charge de routine qui sera effectuée dans le cadre du soin.